Je continuerai de désigner par « le niombre de
rangées soustraites.
A mesure que y diminue par rapport à oc , le
Lord de chaque lame s’incline toujours davantage
sur l’arêté dont .r fait partie, jusqu’à ce
qu’enfin il se confonde avec cette arête, lors-
qqejy s’évanouit. D ’une autre p a r t, à mesure que
y augmente par rapport à oc, le bord de chaque
lame décroissante approche davantage du parallélisme
avec la diagonale opposée à l’angle vers
lequel se fait le décroissement , et lorsque y
devient égale à oc, on a tin décroissèment ordinaire
sur les angles; ( L 1 ! : i ; ! \
Il suit de là que .cette dernière espèce de décroissement
n’est autre chose que le défriier terme
de la série des décroissemens intermédiaires, en
sorte que dans les formules générales qui représentent
ces déer.oissemens, et dont la recherche
est l’objet de cet article , il suffira de iaLireyz=oocA
pour avoir les résultats relatifs aux décroissemens
proprement dits sur les angles. Je n’ai pas
laissé de donner des formules particulières pour
ces derniers décroissemerts, qui sont beaucoup
plus familiers à la cristallisation, parce que l’usage
de ces formules revenant à chaque instant ^ il est
plus commode de lès trouver toute» préparées,»
sans être obligé de les simplifier, en. faisant dis«
paroître oc et y .
Je me bornerai au calcul des décroissenieils
d e M I N É R A L O G I E . 359
intermédiaires qui se font vers les angles latéraux
- et vers l’angle supérieur du rhomboide ,
parce que les formules qui en dépendent sont lés
seules qui aient des applications à des résultats
connus de la cristallisation.
76. Je me propose d’abord de considérer les
effets d’un décroissement intermédiaire vers les
angles latéràux b , u { f i g . a5 ) d^n rhomboïde
quelconque dont une de ses !faces supérieures est
représentée par a b d w. Je supposerai que y \ soit
lé bord de la première lame de superposition,
de manière que b y , bx mesurent des nombres
quelconques d’arêtes de molécule , avec cette
seule condition que bx ou oc soit toujours plus
grande que b y ou y. j:
Dans ce ca s , le solide secondaire sera en général
un dodécaèdre H X (fig . 26 ,pl: %!)& face»
triangulaires.Soit a g s d (fig. 27) la coupe principale
du noyau, et h x l’axe du cristal secondaire.
Il est aisé de voir què de deux arêtes coiitiguës ,
telles que hq, qoc, la première passera par l’angle
d , tandis que l’autre se formera à une certaine
distance, au-dessus de la diagonale ,ad.
Menons dp parallèle , à cette derniere arete j dp
sera située comme la diagonale oblique dun
rhomboïde résultant d’un décroissement sur. l’angle
dj dans lequel la distance d’une lame à 1 autre,
prise dans le sens de da seroit la même que pour
le dodécaèdre dont il s’agit ici. Soit d h j le trian