que comme un point qui échappe souvent à la
cristallisation, au milieu de cette multitude de circonstances
qui influent de tant de manières sur la
marche de cette opération.
La diversité des formes primitives doit être
regardée comme un indice certain d’une différence
de nature entre deux substances; et l’identité de
forme primitive indique celle de nature, toutes
les fois que cette forme n’est point une de celles
qui ont un caractère marqué de régularité, comme
le cube, l’octaèdre régulier, etc.
Formes secondaires. Pour décrire plus facilement
les formes secondaires, nous les supposerons
toujours'situées de manière que la ligne
qui peut être considérée comme leur axe ait une
position verticale, et alors les faces parallèles a
cet axe porteront elles-mêmes le nom de fa c e s
verticales ; nous appellerons fa ce s horizontales
celles qui lui seront perpendiculaires, et fa c e s
obliques celles qui lui seront inclinées.
On est quelquefois dans le cas d’indiquer l’incidence
d’une face qui se présente en avant dans la
projection d’un cristal , sur celle qui lui est adjacente
derrière le même cristal. Nous donnerons
alors à celle-ci le nom de fa c e de retour. Supposons,
par exemple , que dans la topaze distique
représentée ( / g . 6 1 , pl. V I I ) , il s’agisse d’indiquer
l’angle que fait l’un ou l’autre des pans
o , o , avec celui qui lui est contigu dans la partie
D E M I N É R A L O G I E . 245
postérieure, nous dirons que 1 incidence de o sur
le pan de retour est g 3d* 61.
Les formes des cristaux sppt; sujettes à diverses
espèces de variations purement accidentelles.
L ’une consiste en ce que certaines faces sont plus
voisines ou plus éloignées du centre dans tel
cristal que dans tel autre qui appartient à la
même variété, de manière, cependant que l’ensemble
conserve toujours un certain caractère de
symétrie. Dans plusieurs cas, ces variations ne
tombent que sur les dimensions des faces, et non
sur le nombre de ,leurs cô|é& C’est ainsi que certains
grenats dodécaèdres, qui dans le cas d’une
parfaite symétrie, am’QÎenC lenr surface composée
de douze rhombes égaux et semblables,
s’allongent dans le sens d’un axe qui passeroit
par deux de leurs angles solides opposés pris
parmi ceux qui sont formés de trois angles plans.
Le dodécaèdre se présente alors sous l’aspect d’un
solide à six pans, qui sapt des.rhombes allongés,
avec des sommets à trois faces, qui sont de véritables
rhombes. Dans d’autres cas, les faces elles-
mêmes , ou du moins quelques - unes, changent
de figure, par l’augmentation ou par la diminut
io n du nombre de leurs côtés. Ainsi dans l’hypothèse
où le cube faisant la fonction de forme
primitive subit un décroissement par une simple
rangée autour de ses huit angles solides, il peut
arriver que l’eftêt du décroissement reste inter