trois rangées en hauteur, puisque C r répond à
trois arêtes de molécule. Il en est de même du
décroissement qui a lieu sur l’angle BCG.
2,1. Dans tous les cas de ce genre, la théorie
ne considère que l’effet du décroissement qui a
lieu suivant les lois ordinaires , parce qu’il en
résulte une solution beaucoup plus simple ; et
les deux autres décroissemens dont elle fait abstraction
sont censés intervenir sübsidiairement
pour seconder l’effet du premier, et prolonger
vers les parties adjacentes la face à laquelle il
a donné naissance.
22. Le plus grand nombre de faces que puisse
avoir le cristal secondaire, dans l’hypothèse d’un
décroissement sur tous les angles, est de vingt-
quatre , puisqu’il y a huit angles solides composés
chacun de trois angles plans; qui sont les
termes de départ d’autant de décroissemens. Le
minimum du nombre de faces, dans la même
hypothèse, est de huit ; et quoiqu’à la rigueur il
y ait toujours vingt - quatre décroissemens , on
n’en considère que h u it, ce qui donne la facilité
de n’employer que des lois ordinaires, pour déterminer
la forme du cristal secondaire.
23. L e cas le plus simple est celui où le parallélipipède
générateur étant un cube, tous les décroissemens
se font par une rangée. Le solide
secondaire est alors un octaèdre régulier. Voyez
la partie de raisonnement, pag. 54 et suiv.
Î ) E M I N E R A L O G I E . 297
Mais il peut arriver que les trois déerôisse-
mens qui ont lieu autour d’un même angle solide
soient tous intermédiaires. Dans ce ca s , il suffit
que l’un d’eux soit déterminé, pour qu’il soit aisé
d’en conclure les deux autres , à laide dune
construction semblable à celle que nous avons
employée précédemment.
24. Supposons que la Jig. 5 représente le parallélipipède
générateur, marqué des lettres relatives
à la méthode des signes indicatifs. Concevons
qu’il se fasse sur l’angle O , en montant,
un décroissement qui produise une face parallèle
Jï2
au plan n r s , e t dont l’expression soit ( O D 3 F4 ) ,
d’où il suit que on = 3 c d (Jig- 2 ) ,O r = 4 c ^>
et O s = 2, c g:
Cela posé, l’expression du décroissement à la
gauche de l’angle O sera (40 D 3 H2 ) , et celle du
décroissement à la droite du même angle sera
(O^F4H2).
25. Pour déterminer les angles que font les
faces produites par les décroissemens intermédiaires
avec les faces correspondantes du noyau ,
ce qui se présente de plus simple est de considérer
chaque petit groupe de molécules, qui résulte
du décroissement , comme formant une
molécule unique, ce qui ramène le calcul à celui
qui est employé pour les décroissemens ordinaires
sur les angles.