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, iis ont peu de liaisons avec les Portugais
Les seuls plaisirs à Macao son, ceux de ia table
£ z : : hpromeaíde- ie plus de commerce, étant paur scoAnnsézq'u™en’t ^les ™pius
«<Aes dépensent beaucoup; e, comme il es, ordi-
* de i °mme.j ? Cr° ire * “ 'a ™hesse donne
ule de ia considération, les autres Européens
aTeñ enTe eleuu'rr cedde Pr °e"n rÍmieÍn‘.er AngI° is> et tâch« ‘
^ Les étrangers quittent Macao en août et septembre,
epoque de l’arrivée des navires d’Europe
« se rendent à Quanton parTintérieur, en suivant’
le cours de ia rivière
A mesure qu’on s’éloigne de Macao, Jes montagnes
disparoissen, e, fon, piace à des coilines •
f T ' t mei,ieur> et ia campagne, rempfte
d’hab.mttons éparses e, ombragées, offre à la
, chamPs couveI'ts de riz et de nombreuses
plantations de bananiers. Cette route, dont
les snes environnai changent à chaque moment
aérotunfinimen, agréable, si i’on n’étoitpas obligé
de la & r e dans des bateaux du pays, et par conséquent
de s arrêter devant deux douanes Chinoises
pour y attendre ia visite des mandarins, toujours
trop tnteressés à ne pas laisser échapper une occasion
aussi belle • pour recevoir des présens : car
l usage en Asie est de ne jamais se présenter ies
mains vides devant ies gens en place , sur-tout
lorsqu’on veut en obtenir quelque faveur.
Le coup d’oeil en arrivant k Quanton est extrêmement
animé ; un grand nombre de bateaux
parcourent ia rivière en tous sens , sans crainte
de s aborder, la manière de ramer des Chinois leur
permettant de passer très-près les uns des autres.
Les factoreries occupent la longueur du quai ; ces
maisons quhabitent les étrangers, n’ont rien de
remarquable pour un Européen , dont la vue n’est
arrêtée que par les mâts élevés qui les dominent,
et au haut desquels flotte le pavillon de chaque
nation. Les maisons des gens du pays sont basses
et n’ont en général qu’un seul étage.
Les rues de Quanton sont pavées de grandes
pierres, avec un égout en - dessous ; elles sont
fort étroites : l’ancienne rue de la Porcelaine et la
nouvelle, qui peut avoir de quinze k vingt pieds
de largeur, sont regardées comme les plus larges
de la ville. Toutes sont garnies de boutiques :
quelques-unes sont entièrement affectées à une
certaine espèce d’ouvriers ou de marchands ; mais
ce n’est pas cependant une règle générale.
Lorsqu un étranger veut se promener dans les
faubourgs et aller un peu loin , il faut qu’il ait la
précaution de se faire accompagner par un soldat