
ÔBSÈRVATIONS
Chinoise de Pëking ; fehipéretif y fliit tth sacrifice
au solstice d’hiVèr ; consistant ëh boeufs * porcs* ,
chè'Vrës ët itfoutonâ.
Lé Tÿ - tâh [fâhiïïèftW de là ferre] ¡ ëèt couvert ert
tttilêâ vêite&s ët sïtiié àUSsidâtîs' là vîlîé Chinoise;
i’emperéür y OEëiifië k là tèrrë > ati àbîkticë d’été.
Le p'èüplë, tes ïëttréà, lès mandarine et l’empereur,
ayant des cuites séparés ët Cëpêhdànt mêlés
de différentes cérémonies appartëriânt k d’autres
ctbyàricës, îl ki’ëât pas étonnàrit que *, dans dite aussi
giahde Confusion, l’ésprit général de lit nation se
sdît tdùrrté Vers la sùpêrstitioii ; et ri’àit adopté tout
ce qui pouvoit lui sembler ou utile ou consolant :
aussi les ChiftoiS Cdmptéht-ils üh g’rân'd nombre de
dieux et de génies tutélairès (n °s 8y, 88, 8p )
des villes , dès maisons, de la campâghe ; des Vents,
de iâ terïe et dés eaux. Ils oiït tous ün petit àùtël
chèfc eux, et des idoles devant leëqueïlës ils sè prosternent
et brûlent des papiers ô o f lif k la ïloüvèlîë
et k la pleine lune. Ils placent âür leur porte l'è nom
ou la figure d’un g’ehlë appelé Merî-chin , éSpètë
de dieu conservateur ou de dieu pénate qûi tient
d’bne rtiain Une inassüe , et de l’àùtrë uñe clëf.
Le peuple adore le soleil ët la lùii'e ; il kilümé
en leur honneur dès lanternes àük nouvelles ët
pfeines iürteS , ët dans Iës éclipses il s’iinàgiiïé que
ces deux astres sont en danger d’ett'e dévorés par
trrt dràgoni fëtte opinión est géiiéiáíe. Dans ces
SÜR LES CHINOIS:
circonstances , mandarins, lettrés, simples citoyens*
tous s’assemblent pour prier, tous battent sur les
tambours de cuivre , et cet épouvantable-bruit ne
cesse qu’avec la fin de l’éclipse.
Le dragon est en grande vénération chez t les
Chinois ; ils l’appellent Y esprit de l ’air, u des mon-
tagnes ; iis le représentent couvert d’un bouclier
fait d’écailles de tortue , soutenant l’univers et
veillant k sa conservation. Lé dragon, est l’emblème
de l’empereur , lui seul a le droit d’en porter un
à cinq griffes brodé sur ses'habits.
De temps immémorial on a été dans l’usage de
pratiquer des jeûnes publics k la .Chine- : dans les
grandes sécheresses , les paysans,font des; processions;
les mandarins vont dans les temples peur
intercéder les dieux, et il est défendu de tuer des
porcs et de manger de la viande jusqu’à ce cfueie
ciel ait accorde de la pluie. On saerifioit autrefois
des boeufs, des agneaux et des cochons; mais
les troupeaux étant rares , cet usage n’existe plus
actuellement, Du moins;, - pendant tout le .temps
que j’ai demeuré .à Quanton, je n’ai vu présenter
dans les temples , que des fruits ou des volailles
cuites, ayant la partie inférieure du bec; enlevée,
ou des cochons rôtis en entier , et seulement ouverts
par la moitié; Une seule.circonstance m’a
cependant fait voir, à Yu-chan-Lien, queies Chinois
font des sacrifices sanglans. Dans les offrandes ou
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