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observations astronomiques. D’autres ailleurs
firment que l’on possédoit ces conndissances sous
Hoang-ty, 2608 ans avant J. C. Mais ces rapports, ;
sont contredits par le Ouay-ky, qui dit que ce ne
fut que sous l’empereur Ty- ky, l’an 2 19 7 , qu’on
fixa la durée du mois lunaire, et qu’on lui donna
trente jours; ce qui est probable, puisque les
astronomes Chinois ne sont pas d’accord entre
eu x , et ne savent pas à quelle année ni à quel
jour du cycle correspond féclipse arrivée sous
Tchong-kang, 2159 ans avant J. C.
Depuis le commencement de la troisième dynastie
des Tcheou, en 1 122 avant J. C ., jusqu’à
l’année 722, c’est-à-dire, dans l’espace de 4 ° ° ans >
on trouve seulement, sous le règne de Vou-vang,
une observation de solstice faite entre les années
11 o4 et 1 oo8. Depuis cette époque jusqu’au règne
de Yeou-vang, on ne cite qu’une éclipse arrivée
sous ce prince en 776.
Telles sont les observations faites à la Chine
depuis Yao jusqu’à Yeou-vang, c’est-à-dire, dans
un espace de 1600 ans : mais celles de solstice
faites sous Yao , sont présentées avec tant d’obscurité
, que les astronomes ne peuvent se concilier
dans leurs calculs ; et les autres observations sont
si douteuses et en si petit nombre , qu’on ne peut
s’en servir, ni en rien conclure sur l’habileté des
observateurs. Quoi qu’il en soit, si les Chinois
ont
%nt fait des observations dès le commencement de
îeur empire , ils n’en sont pas devenus meilleurs
astronomes. Plus adonnés à fastrologie qu’à l’astronomie,
ils ont observé les astres et examiné
les changemens qui arrivoient dans le ciel, non
pour en découvrir la,cause, mais seulement afin
d’en tirer des pronostics pour l’avenir. La persévérance
de leurs observateurs, et les connois-
sances qu’ils ont reçues des étrangers , leur ont
été inutiles ; et l’on ne peut dire des Chinois ce
que I on a dit des autres peuples , que chez eux
l’astrologie a beaucoup contribué aux progrès de
l’astronomie.
Depuis les Han, 2od ans avant J. C . , ils eurent
des liaisons avec les Indiens, les Perses, les Arabes
et les Romains. Vers l’année 164 de J. C . , ils par-
couroient les pays qui s’étendent depuis la Chine
jusqu’à la mer Caspienne, et ils profitèrent à cette
époque d’un traité d’astronomie venu du Ta-tsin.
En 1 an 44° de J. C . , ils eurent recours à un prêtre
Indien pour observer et calculer les solstices,
n ayant pas eux-mêmes de méthode exacte.
En 7 19 , le roi de Samajcande envoya à l’empereur
de la Chine un traité d’astronomie.
En 7 2 1 , les -Chinois voulurent calculer une
éclipse, mais le calul se trouva faux.
En 1290, le Mahométan Dgemaleddin composa
pour eux un livre d’astronomie.
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