
n é ant à nous ne pûmes en connoîfre l’emploi
U j . J f * rçute, continue entre des montagnes
qui, taptot très-près de ia rivière et tantôt éloignée
W „ , entre elles des piateaux que ies Chinois
àhtôie' ,T t1' ¥ haUtÇUrSS°n' C°UVenesd’^bres
ouets d l quets de bh“am* bl "ou x et °pnlu ^sieu rs Jataniers. * s bou|
terrarn est rougeâtre et par fois jaunâtre:
les pterres posées par bancs incliné, se détachent
fo7s e l f e reSSemb,entà des grès, etd’autres
c l S°m C“ aU tOHCher « C0”™?
Nous nous arrêtâmes û Ou-hio, qui a ’a rien de
pemarquabie que deux ponts , dont l'un est bât, 4
lentree e, I autre à la sortie du bourg. Le, piles
, premier sont en pierres et supportent des madriers
en bois. L’eau qui couie sous ce pont vient
des montagnes ; elle es, limpide et claire, e. con-
raste étrangement avec l’eau sale et jaune de
S nvtere. On fabrique ici de la çhaux, car piua
sieurs personnes s’occupoien, à en charger des
. ateaux. Nous entrâmes dans une pagode dont
une partie ayoït été employée à élever un théâtre .
Par0,t » ,es dieu* ^ 'u Chine son, traités u,
peu «avdièremen, , car leurs demeures son, destinées
à divers usages, e, servent également aux
Voyageurs et aux comédiens.
Le terrain après le bourg es, le même, mais
cependant plus plat dans certains endroits. On passe
près de plusieurs habitations et d’une île boisée ,
sur laquelle nous vîmes des bestiaux. Parvenus à
Leang-jfou-tang, bâti sur ie .bord d’un ruisseau ,
nous allâmes voir ce bourg, qui avçit été depuis peu
la proie des flammes ‘ cela n’est pas étonnant, car
presque toutes les maisons sont en bois ; cependant
on les construit de nouveau et de la même
manière. Nous vîmes plusieurs ©rangers en fleurs.
Notre maître-d’Jhôtel fut obligé d’acheter ici des
provisions , nos mandarins n’ayant pris aucune
précaution pour s’en procurer ; aussi lorsque nos
bateaux arrivèrent, ils nous cédèrent promptement
la place et passèrent de l’autre coté de la rivière.
Nous étions étonnés de cet excès de politesse ; mais
nous n’en fûmes plus surpris lorsqu’on nous eut
dit que nous n’avions rien pour souper. L’ambassadeur
se décida en conséquence à ne partir que
lorsque nous aurions des provisions suffisantes. Je
vis encore un cadavre flottant sur ,l’eau.
[z6. ] Nous ne quittâmes le bourg qu’après avoir
reçu ce qui nous était nécessaire pour deux jours.
Le terrain est montueux , sec et aride ; fa terre est
rougeâtre, jaunâtre et argileuse : on voit de Forge ,,
du riz, de ia navette, des cannes à sucre et l’arbre
à huile. Les villages sont misérables.
Nous passâmes dans un endroit où le cours de
la rivière est embarrassé par des rochers ; mais les
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