
possible d’aller sur des montagriès ¡rèû èldignées.
On trouve à mi-côte un arc de triomphé I p,U-
ateurs battmens, don, une partie fcdhtîen, é n L e
es idoles , et I autre quelquès cercueils. Parvenus
au sommet de ces hauteurs, et près de là tour que
nous avions aperçue en venant, nous découvrîmes
toute ia vilie , les fauboùrgs et le cours tortueux
de la nviere. La tour a sept étagés, éilè est en
briques et sans ouvèrtures; elle incline beaucoup
dans sa partie la plus élevée, Là campagne deà
environs est remplie de tombeau. Notis trouvâmes
en revenant des espèces de framboises', elles
eto.en, fades au g oût, mais agréables par leur
fraîcheur.
[ ? .] Nous n’eûmes aucune difficulté pour avoir
des chevaux ; et pour la dernière fois les mandarins
prirent des précautions. Les chevàui qu’ils
nous donnèrent appàrtenoient â /a ville des
soldats étoient chargés d’en prendre soin et de les
nourrir. Le service dé ceux-ci se borne à porter les
depeches , ou à accompagner les mandarins : ceux
qui nous suivirent étant à pied, nous n’allâmes
qu’au pas pour ne pas les fatiguer.
En quittant notre maison nous traversâmes une
partie du faubourg, et nous pioffingeâmès ensuite
es murs de la ville. La routé d’abord unie, tourne
ensuite entre plusieurs Collines. Nous apérçûines
plusieurs petits villages auprès1 desquels bous Vîmes
des champs de tabac , et d’autres nouvellement
plantés en riz. Le chemin se rétrécit à mesuré
qu’on approche des hauteurs ; des qu’on â commencé
à monter, on trouve ürt éorps-dé-garde, ensuite,
un peu plus haut, un édifice ruiné, et bientôt
on parvient au haut de la montagne Mey-Iin , oit
une simple porte fait fa séparation des provinces
de Krang-sy et de Quang-tong/n.° 2?). On voit,
en descendant, des maisorts, Un corps-de-garde et
une pagode, dont la principale piècé est occupée
par une statue du dieu Fo.; il est assis sur une
fleur; ses cheveux sont petits et frisés ( ri.0 8y);
dans un étage au-dessus est la statue de Lao-tse
(n.° 84), et dans un autre pavillon, celles dé Con-
fucius et die plusieurs idoles. Cette pagode est desservie
par quelques bonzes qui nous reçurent fort
poliment et nous offrirent du'thé. Il n’y avoit pas
iong-temps que noua étions sortis de la pagode,
lorsque nous rencontrâmes un groupe dé Chinois
et de coulis, gardant Un profond silence, et
ayant au milieu d’eux le gouverneur de Nan-ngan-
fou, occupé à faire donner des coups de bambou
à deux coulis , qu’il avoit vus de loin voler des
effets. Au moment où iious arrivâmes, fun des deux
venoit de recevoir v-irtgt-cinq coups ; il se relevoit,
soutenu par deux hommes : ses cuisses étoient toutes
meurtries, et il pouvoità peine marcher. Le second
Chinois fut étendu par terre , deux soldats lui