
4 o o o b s e r v a t io n s .
Y-py-ma [un cheval], Y-ko-jin [un homme], Y-mey-
tchin [ une aiguille]:
Pronoms personnels.
Ngo [moi], Ny [to i], Ta [lui] , 1Ly [soi -même].
Ce dernier n’admet pas de pluriel ni de particule
pour désigner un cas quelconque. Tsin [propre],
et Tchy [ lu i] , ne s’emploient que dans les compositions.
Pronoms possessifs.
La langue Chinoise n’a p a s , à proprement
parler, de pronoms possessifs ; elle íes forme en
ajoutant Ty aux pronoms personnels.
Pronoms démonstratifs.
Tche et Na signifient celui, celui-la ; on ajoute
ordinairement la particule Ko ; Tche-ko [cela] , k
moins que le substantif n’ait pas iui-même une
particule numérique.
Pronoms relatifs.
Ty et Tche signifient lequel, celui qui ; ils ne se
placent qu’à la fin du membre de la phrase. Ty est
d’un grand usage ; Tche sert dans íes compositions,
ou lorsqu’on veut s’exprimer avec élégance.
Les Chinois ont d’autres mots qui ont la même
signification que íes pronoms, mais qui se placent
en avant des mots : Mey-ko [chacun], Souy-nien
[ chaque année] . ■
VERBES.
Les Chinois ne conjuguent leurs verbes qu’avec
des auxiliaires; iis parlent assez souvent à ia troisième
personne , sur-tout lorsqu’ils s’adressent à
des supérieurs : alors iis se servent du mot, votre
serviteur ou votre disciple ; et s’ils parlent a des égaux,
ils se disent leur frère cadet ; s’ils interrogent, ils
s’expriment ainsi : votre seigneurie a-t-elle fait !
Les Chinois parlent généralement d’une manière
obscure ; ils recherchent les équivoques, et évitent
souvent de rendre entièrement leur pensée; d’ail-
îeurs le génie de la langue veut que l’on néglige
ce qui pourroit éclaircir le discours > et que l’on,
dise beaucoup en peu de mots. La construction de
ia phrase est extrêmement simple, et n’admet que
ie présent, le futur et le passé ; moi faire a présent,
moi faire demain, moi faire fini ; et si ie sens indique
assez clairement le temps du verbe, on n’ajoute
rien pour ie faire mieux connoître. II n’y a dans
la langue Chinoise que des verbes actifs et des
verbes passifs.
VERBES ACTI F S .
Temps présent.
Ce temps n’admet aucune particule auxiliaire;
Ngo-ngay [ j’aime].
Prétérit hnparfait.
Chy et Chy-tsie [lorsque] servent à marquer ce
temps ; Ngoday-thy [quand je yenois].
TOME II. C e