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La 3.' Yeou-fou [aile droite] ;
4.e Tehong-fou [corps du milieu] j
5 .e Tsien-fou [avant-garde].
Ces cinq classes, qui ont k leur tête un président
et deux assesseurs toujours pris parmi les
officiers ies plus éïevés dépendent d’un tribunal
suprême nommé Jong-tching-fou, dont le chef est
un des plus grands seigneurs de l’empire; il a un
mandarin de lettres pour adjoint, et deux assesseurs.
Ce tribunal veille sur tous les officiers et soldats
de la cour; mais dans les affaires’ importantes
il dépend du tribunal nommé Ping-pou.
Mandarins Tartans]
Le général Tartare se n o m m e Tsiang-kiun , et
ses deux lieutenans Tou-tong, Viennent ensuite
Les Kou-chan [colonels] ;
Les Tsang'ling [Ueutenans-colonels de cavalerie]•;
Les Fang-yu [ capitaines] j
Les Hiao-ky-kiao [lieutenans]
Mandarins Chinois.
Le premier officier s’appelle Ty-toü; il commande
toutes les troupes de la province.
L e lieutenant-général se nomme Tchong-kiun ;
sa place est au centre de l’armée.
Le Ty-tou â sous lui six Tsong-ping [généraux] ;
des Fou-tsiang [maréchaux-de-camp] ; deâ Tsan-
tsiang [ brigadiers] ; des Yeou - ky [colonels] ; des
■ Cheou-pey
SUR LES CHINÔIS. 4^5
Cheou-pey [lieutenans - colonels], des Tsien-tsong
[capitaines], des Pa-tsong [ lieutenans] , des Pe-tsong
ou centeniers, qui commandent à cent soldats.
Le nombre des officiers militaires est de sept
mille quatre cent dix-sept ; d après les Angïois,
il seroit de sept mille neuf cent soixante - cinq,
ce qui ne diffère pas beaucoup. Le P. du Halde
compte dix-huit mille mandarins de guerre ; mais
il a compris dans ce calcul les bas-officiers corri-
mandant cent soldats.
C O S T U M E D E L E M P E R E U R E T D E S
M A N D A R I N S .
L a couleur jaune-clair est réservée pour l’empereur
et ses fils ; ses parens même, et tous les
mandarins ne portent que des habits violets.
Les grades déterminent les habits des mandarins
, et personne ne se permet de portèr un vêtement
qui ne lui convient pas ; les femmes même
des gens en place suivent cet usage, et leurs robes
sont conformes au rang de leurs maris. Un particulier
n’oseroit avoir sur son habit de la broderie
en or, c’est le privilège des mandarins.
On n’a pas été tout-k-fait exact lorsqu’on a dit
que les dragons brodés sur les robes de l’empereur
ét des mandarins ne différoient que dans le nombre
des griffes. L’empereur , ses fils et les Régulos
[princes du premier ordre ] du i .et et du a.e rang,
TOME II. G g