haute d environ vingt à vingt-cinq pieds , garnie
de créneaux, et surmontée d’üfi petit logeaient
(rii 40). Les soldats qui les habitenlt ^ sont au
nombre dë cihq.
On trouve aussi dans Fe Chan - tong et le
Petchely plusieurs bâtimens carrés appelés In-
ping / qui ressemblent à dès forts , et qui ont une
garnison composée d’une douzaine de soldats, et
quelquefois d’un plus grand nombre. Dans là partie
occidentale de la province de Kiang-iiâri, il y a
près du corps-de-garde une hâutetir en terre sur
laquelle est bâtie un petit pavillon ouvert. À l’approche
des mandarins, un séul soldat se placé dessous
, et frappe sur un insfrumënt fait èri fot me de
poisson de boisv Dans les autres provinces, les soldats
sortent du corps-de-gardé, en nombre plus ou
moins grand , battent sur un tambôur de cuivre, et
tirent trois coups de boîte.
Dans le K ian g -sy le s corps-de-garde ont une
petite cabane dé bois soutenuë par quatre poteaux
fort élevés; on y monte par une échelfè (n.° ïy
Dans le Quang-tong , ifs ont un pavillon à deux
étages (n.cs j 6 et 82). En général ces toürs, ces
cabanes et ces pavillons servent aux soidats pour
observer ce qui se passe au dehors , et pour avertir
les autres Corps-de-garde, en faisant des signaux ;
ce qu’ils exécutent en allumant de la paille dans
dés éspècés de fourneaux construits en brique, et
qui sont toujours à peu de distance de leurs demeures
: la structuré de ces fourneaux n’est pas
toujours la même; j-en ai dessiné un dont la formé
étoit celle d’un autel antique ( n.° iÿ ).
De ce que le gouvernement entretient -sur lés
routes des corps-de-garde, il ne faut pas en conclure
que la police Chinoise soit admirable ; car
les soldats qui doivent faire le service, n’y sont
pas toujours, et ne s’y rendent souvent que lorsque
quelque mandarin doit passer. J’en ai Vu plusieurs
qui étoient vides et fermés , quoiqu’ils fussent
placés dans des lieux où la présence des soldats
aüroit été bien nécessaire.
Si tous les chemins, en un mot, si tous les éta-
blissemens construits par les Chinois , étoient en!
bon état, il faudrort avouer qu’ils nous surpâs-
seroient en plusieurs pointai mais , je le répéterai
souvent, ce peuple sent le besoin dés choses1 ; il
a assez de génie pour inventer les moyens d’y satisfaire
; malheureusement il se borne là, et ne sait
ni perfectionner ni entretenir.
Parlons maintenant des auberges-que M1. Barrovt
prétend ne pas exister k la Chiné , tandis que le’
lord Marcartney dit qu’elles y sont communes. If
est vrai que si le premier Veut parler d’âübérges
semblables k celles de Londres , il a ràison-;; mais
s’il réfléchit qu’en Asie on ne trouvé qué de siiùples
lieux de repos, où ri faut porter avec soi les ehosès