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RETOUR DE PEKING,
i j F é v r i e r ¡ÈÛjÈ s
T em p s clair et doux , avec dès vents d’est.
M. Raux vint Je matin nous prévenir que les
mandarins vouloient que les missionnaires se chargeassent
de raccommoder la pendule qui étoit
brisée ; mais que Fayant refusé, vu qu’ils n’avoient
personne en état de le faire, on devoit Fenvoyer
à Quanton pour la réparer*
Vers les trois heures, une partie de notre monde
étant déjà en route , ainsi que tout le bagage >
M. Raux revint à la maison, ou se trouvoient
pour lors íes mandarins de Peking avec ceux de
Quanton : ces derniers vouloient absolument nous
faire monter en charrettes, et se refusoient à nous
donner des chevaux, prétendant que cela ne se
pouvoit pas, parce que telle étoit la volonté de
l’empereur ; d’après leur obstination, nous demandâmes
des petites voitures pour nous rendre jusqu’à
la porte de Peking; et M. Raux leur ayant
observé qu’ils ne devaient pas s’arrêter à de pareilles
bagatelles, ils ordonnèrent à leurs valets,
fien aller chercher; mais ceux-ci amenèrent des
t o m e i i . a