
A 4 5 A Ï t q N si
Le Pm tm tê ê m m sp&th-iu&iMé mêié de quartz
ët éè quèîfues ^àièèlieS de «*fcà ': Cés deux matières
viennent du iCi&ng-sÿ.
Les Chinois remplacent quelquefois le Kao-iin
par le Hoa-che, espece de pierre ollaire, grasse au
touclieh La porcelaine fabriquée avec le Hoa-che
est plds fine, plus blanche , plus légère, mais eïle
est plus cassante. Les Chinois Remploient même
pas toujours le Hoa-che ¿ans leur pâte; ils sè
contentent d’en faire une teinture un peu épaisse,
dans laquelle ÏÏstreinpentie biscuit pour lui donner
¿e la blancheur s ils sè servent aussi d’une autre
substance nommée Che-kao ; mais cette espèce de
gypse ne peut remplacer le Kao-fin , parce qu’il n’a
pas dë solidité.
Les potcelaines fines sont faites de parties égaies
éfe Kaolin et de Pe-tun-tse.
Celles de seconde qualité ont six parties de Pe-
tun-tse sur quatre de Kao-iin , et les porcelaines
ordinaires , trois parties de Pe-tun-tse sur une cfe
K a o -iin , mais ‘jamais on ne met moins de cette
dernière matière.
La couverte est composée ¿es parties les plus
'pures du £e-tun-tse et ¿u Che-kao. Les Chinois
disent qu’ils y mêlent ¿e la chaux ; inais Cette substance
n’étant pas prôpre à entrer dans la composition
de la porcelaine, il faut croire qu’ils entendent
par ce mot ou des sels ou des cendres.
SUR L É S c h i n o i s ;
C ’est aVec beaucoup de difficulté que j’ai pu me
procurer à Quanton les couleurs avec lesquelles
les Chinois peignent leurs porcelaines» Les uns ne
les connoissoiént pas > les autres ne vouloient pas
parler, ou me faisoient mille Contés absurdes, et
ce n’est qu’après en avoir consulté plusieurs, que
je suis parvenu k pouvoir envoyer en Europe les
échantillons des couleurs qu’ils emploient pour cet
objet. Comme ils se servent de colle forte pour
délayer les couleurs, un grand défaut de leurs peintures
sur porcelaine, est de s’écailler et de se bour-
souffler au feu. Cet inconvénient les empêche de
peindrele paysage, à moins qu’ils ne le fassent avec
les couleurs rouges, violettes ou noires , parce
qu’elles sont les seules qui, mises sur la couverte,
ne se gonflent pas au feu.
La couleur bleue est toujours grenue > épaisse
et matte après la cuisson, et n’est pas aussi unie
que lorsqu’elle est placée avant la couverte»
La couleur d’or se préparé en triturant avec la
paume de là main , dans un plat de porcelaine *
de l’or en poudre avec de l’eau et du sucre , qu’on,
applique ensuite avec un pinceau et de l’eau gommée
bien claire. Lorsque là porcelaine a passé au
Four, on lustre cet or en le frottant avec un sable
très-fin et humide, mais il est pâle et tient peu sur
la porcelaine ; ce qui provient de ce qu’on n’emploie
pas de fondant* Je n’ai jamais pu découvrir*^
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