
rOute ; ¿'Hanovre à Gottingue, & en général
dans tous ces Pays-là. Car on y trouve qüej(
quefois le corps même de l’animal, ou
crinite, avec Ton pédicule, qui eil de cesM
mes Entroques.
L e Palmier marin foflile eil plus rare ; jgjj
j ’en ai: vu dans le Cabinet. de Mr. le Confeilld
E b e l l à Hanovre une morceau digne du gj
binet d’une Nation, fe Huit ou neuf de çej
Palmiers, de la. grandeur & de la forme d’us
petit éventail, portés par de longues tiges
qui partent d’un même p o in t,- font étendus-
en bas relief fur une plaque d’ardoife de pfei
iîeürs pieds ëfl qüâfré, trouvée dans le Pays èj
Wirtemberg. On croit avoir découvert l’analogue
vivant de ce dernier foflile; il étoit autrefois
dans le Cabinet de Mad. d e BoiJ
J o u r d a i n à Paris; & je l’ai vu depuis entre
les mains de Mr. D ’A v i l a , aujourd’hui!
Càrde du Cabinet du Roi d’Espagne: mais]«
ne fauroîs dire il l’animal naturel eil préeife
ment le même que le foflile de Win mberg.
Quoiqu’il en foit, il reile encore une multitude’
d’espèces d’ent roques , de ceux même
dont les Collines du Pays de Hanovre & les
plaines qu’elles embraffent font remplies, qiti
n’appartiennent à aucun animal marin connu
jusqu’ici. Ces plaipes donc , non plus que
-, - ■ s i - là
]]es B r u y è r e s quileur font contîguès, ne doivent
point leur formation à la retraite lente
jdes Mers voifines, dont les Naturaliiles ont
■trop bien étudié les productions, pour que
Mes corps fi vifibles, fl durables , fî nombreux
, n’euffent pas frappé leurs regards fur
■a plage parmi des dépôts récens, comme ils
■es frappent dans leurs dépôts antiques.
■ Ces Collines & ces Plaines alternatives,
T:ompofées de matières propres à faire la chaux,
fentété plus dispofées à fe fertilifer, 'que le
table, des Bruyères. ; Auflî tout y eil - il cultivé,
ou couvert de prairies & de Bois , &par-
fconféquent la chronologie, de la Terre y e il
■fort embrouillée. On nly trouve plus de tra*
I ce des' progrès de la culture. Le fol origi-
1 paire, mêlé de particules végétales à ià
1 jfurface, ou propre lui - même à la végétation ,
re, diffère que peu à l’oeil , de celui que les
Jfbuiiles découvrent..
I La fertilité de ces terreins-là, a été pour
l ’ordinaire accélérée par des Forêts. S’étant
trouvés plus propres à féconder les femences
pesarbr.es, ils y ont pouffé bientôt, & leùrs
branches, comme de grands filets, ont arrêté
¡une grande quantité de matière végétabh.
Leurs racines minant le fo l, & s’y décomposât
enfuite, ontqoorté fort avant les ingré-
K 3 diens