
fente à ion paflage. Cela fe fait dans de pe.
tits caveaux, o ù , fur des étagères, on,placé
toute forte de vieux fer fous des eaux qui dis.
tillent ; & là encore la Loi des affinités fait
tout. L ’aélde vitriolique qui a plus d'affinité
âVec le fer qu’avec le éu iv fe , abandonne celui,
ci pour fe réunir au fer qu’il disiout. Ainiî
tbute particule d’acide vitriolique renfermée
dans cette eàü, qui peut s’accrocher à une
particule de fef , depofe une particule de
cuivre ; le fer diiTout diéparoît entraîné par
l’eau ; & à fa place, on trouve une maife de
même figure, qui d’abord n’étoit qu’une pous-i
fiere cuivreufe, mais qui prend peu à peu dé
la confiilence, par les petites particules qui sjfj !
finuent entre les grandes, & produifent ainlî
la cohéfion, en multipliant les points de éon-
ta6t. On appelle cela faire du cuivre dé cctncntf
ce qui revient à troquer fon Fer- contre dii
Cuivre, avec l’acide vitriolique qui pafie daté
ces petits filets d’eau; & c ’e lt un fort bon
commerce.
J’eus des furprifes de bien des fortes dané
ces Mines. En entrant dans une galerie,
j ’entendis un grand bruit qui venoit du fond.'
Ce b ru it, qui retentiifoit dans ces Souter-
reins, ceiFoit par momens, puis recommen*
(¡oït
çoit toujours plus terribles â mefure que nous
approchions. . Enfin la vue vint au fecours
de l’ou ïe : une grande roùe, ënchaffée dans
le rocher comme unepholade dans fa niche, fe
mit tout à coup eii mouvement. Elle tourne
librement dans cette c a v ité ; mais elle fie
pourroit pas mieux en fortir, fans être mife
en pièce, qüe Ce coquillage ne peut fortir des
trous qu’il a percés dans les rochers au bord
de la Mer.
Cette roue reçoit dans des auges attachées
à fa vaite circonférence, un courant d’eau
introduit du dehors dans la M ine ; & elle fert
à faire mouvoir les pompes* Son mouvement
e il fuspendu dahs certaines pdfitions
défavorables de la manivelle, jusqu’à ce que
les auges qui reçoivent l’eau foyent tout-à-fait
pleines. Alors elle furmonte la réfiitanCe,
& tourne enfuite avec allez de vîteffe ; répandant
l’eau tout à coup avec grand bruit.
Quand on voit entrer un ruiifeau dans la
Montagne, & qu’on fait qu’il ÿ va pour tirer
de l’eau, cela p?roît fort extraordinaire*
Cette roue , placée dans l’intérieur de la
Montagne pour y faire mouvoir les pompes;
eil la dernière reiTource pour s’enfoncer dans*
la profondeur ; car la galerie d’écoulement eÆ
auili bas qu’elle puifife être. C’eft un exemtome
I I I . À a pie