
du rapport avec les Filons les plus communs
des Mines de plomb, de fer, «je cuivre &c.
Cette objeflion fans dopte n’eft pas décifive;
parce que les feux fouterreips ne peuvent
compofer des Laves, qu’avec les matières qui
font autour de leurs foyers, Ôc que ces matîç.
res peuvent être très diverfes. Ainfi il n’eft
pas abfolument improbable qu’ils ayçnt fait
en certains cas des Laves fort différentes de
pelles qu’ils ont rejettées au travers des bouches
volcaniques; quoique ce)Ies-ci fe reffem-
blent presque foutes.
Quoiqu’il en fo it, les cavités où fe font formés
les Filons, font évidemment des fentes. L a
matière qu’elles renferment, eil venue s’y placer
de quelque façon. Nous ne ponnoiffons d’ay-
tres agens que le Feu & l'Eau pour produire
pe comblement. L ’un & l’autre, coniïdéres
feuls, paroiffent incapables d’expliquer tout
pe que nous trouvons dans ces fentes. Le Feu
paraît celui qui en approcherait le plus ; parce
qu’il y a plus de variété, & dans fes opérations,
& dans les ingrédiens qu’il peut* employer.
I*es pombinaifons de j’qp de l ’autre
peuvent être conçues de bien des manières
qui ne font pas toutes imaginées. Il n’eil
dpnp pas impoifible que fo.1 ne décpuyre celle
qpi a produit cet effet.
Î ft iÉ
Etant arrivés au fond du Puits de la Carolin
e , nous ÿ fîmes l’obfervation du Baromètre,
[ q u i donna 1024 pieds pour la profondeur dè
tce Puits relativement à l’entrée de la Dorot-
Iihée; la mëfure géométrique eil 1026.
Nous paffâmes de là dans la Mine nommée
I BéncdiSte ; toujours fur le même Filon ; &
■nous y yifitâmes particulièrement la plus baffe
■de fes galeries de recherche dont la profon-
Ideur, comptant toujours du même point, eil
■de 855 pieds par la mefuregéométrique, & fe
■trouva de 8 64 par là mefure barométrique.
IC’eil dans ces galeries-là qu’aidé par Mr. d e
i R e d e î ?, j ’étudiai principalement ce qui di-
Irige les Mineurs dans leurs recherches : afin
I de juger s’il y avoit quelques phénomènes gé -
inérâux, quelque marche de la Nature , qui ;
iç n guidant le Mineur , pût donner prife au
INaturaliile dans la recherche de la caufe des
W filons.
Il n’y a fhns doute rien de bien fûr dans
■ pes principes, fouvent on pouffe des ga-
I lerics de recherche fur des indices y & fon ne
I trouve riep; tandis qu’on rencontre des Fi-
9 ions fans s’y attendre. Cependant on trouve
I très fouvent ce qu’on foupçonnoit ; & par
I çonféquent l’art du Mineur à cet égard n eil
I pas chimérique : & l’on reconnoît toujours
X 5 dans