
' lieue ; & que ce partage originaire fubiifte,
fans que l’argent ait encore abattu les cloi-
fons. Que ne puis - je leur infpirer une idée
que cette diviiion encore il égale m’a fait
naître ! . . . . Je voudrais que tous les propriétaires
demandaient d’un commun accord un
Règlement, qui. interdît à tout poiTefleur
d’un de ces jardins, d’en acquérir un autre
pour s’agrandir; & à tout nouveau venu
d’en-acquérir plus d’un. Sans cette précaution
, je tremble pour la diminution de ces
charmantes haies.
Cette petite digreffion ayant, interrompu
tnes remarques Costnolôgiques , je ne les reprendrai
que dans la prochaine lettre que j ’au-
jrai l’honneur d’adreifer à V . M.
¡ . E T *
I l L E T T R E LI I I .
Principes-de cet ejjai de Chronologie
phyfique.
H a n o v r e , le 20 Ottobre 1776*
M A D A M E ,
[ / V yant parcouru trop rapidement les Plai-
f lies de la IVcsiphaüe, pour y découvrir moi-
! même les traces de leur état antérieur ; j ’a-
; vois renvoyé d’y fuppléer ici par les collec-
Ptions des Natur ali îles; iaçhant d avance que
I je trouverais e t fecours. J’avois déjà l’a-
■ vantage de connoître M M . jlnclrè & Ebellt
I & je pouvois compter fur leur complaifance.
I Ces Meilleurs ont recueilli avec foin tout ce
[ que les environs de ces pays-ci renferment de
f minéraux & de foifiles étrangers à la terre.
J’ai donc vu dans leurs Cabinets ce que de,
[ longues recherches ne m’auroient peut - être
! pas montré ; & je l’ai vu pour ainii dire fur
les lieux : car ils ont eu foin de les indiquer
fur leurs catalogues, avec toutes les circon-
B 4. itençeg