
un Homme, que les Dunes ne font des em-
brions de Montagnes. Mr. de Maillet s’étoit
trompé dans fa Théorie de la Terre fur l’un
& l’autre de ces objets.
C’eft ainfi que les erreurs s’introduifent.
Les apperçus feront toujours les plus grands
ennemis de la vérité : on ne parvient à la découvrir,
qu’en étudiant les faits fans relâche.
C’eit donc pour moi une perfpeêlive fort in-
réreflante, que celle d’avoir à revenir bientôt
dans les mêmes Pays ou je viens d’obferver.
Car je ne me lafle point de regarder les mêmes
objets , tant que j ’espère d’en tirer de
nouvelles lumières.
P A R T IE
*TT Es ordres de V . M ,, qui me font tou»
Il a jours favorables , me font revoir ces
Pays que je regrettois d’avoir quittés ii tôt.
J’ai parcouru de nouveau ces déftrts , qui
cèdent peu à peu au penchanf de l’Homme à
s’étendre; & je verrai des Pays où le Feu a
exercé fon empire, dans des tems fùr le-quels
l’H iM r e fe tait. Mais mon attention à ces
Con^
V I I I . P A R T I E .
Second voyage en H o l l a n d e £5? m
A l l e m a g n e . (
L E T T R E L X X V I .
Route de Londres à H a r w h i c h , & de H Et*
v o e t - S l u y s à G r a v e — Réflexions
fur les grandes Terres — Aspect de la Hollande
au Clair'de-Lune — Caraclère foutenu
des Colons des 'Bruyèr-es.
H a n o y r e , le 29e. Août 1 7 7 7 . ’
M A D A M E .