
H I S T O I R E LV JL de *,a T E H R E .
trouvé l à , avec tout le bien de la culture
avec tout celui même de l’émulation ,
m
augmente fi fort Pindüfirie;
• L e partage des terres n’a pas été égal ori,
ginairement, & même à proprement parle
ee n’a pas été un partage. Les premiers od
cupans du terrein, fous le nom de S ’âgneü
de F ie f, ont été d’abord maîtres' de tout
ou plutôt maîtres de rien ; car qu’effc-ce J
la poiTeffion nominale d’une vaite étendue
pays inculte & inhabité. Pour la réaliferi
ont cherché des Colons : fous de petites redel
vances annuelles & l’obligation de travail!
pour eux à certains jours, ils leur ont abaij
donné en propre & exclufivemeht lés fruit
de terreins marqués & la j'ouiflànce du pi
turage fur le 1 reite. De petits hameaux
font formés ; de vaftes Communes leur ont el
abandonnées, pour en jouir du moins , a
la propriété eil reilée aux Seigneurs.
L ’Etat prenant pari- là plus de-confiftencj
â établi fucceffivement des règles générale!
Les Princes dont relevoient ces Seignewl
ont fait des L o ix en faveur des Colons, po|
aflurer leurs droits, fixer ceux des Seignewl
& rendre le Peuple Sujet de l’Etat. Il falioi
bien que les Colons euflent un état affuii
pour que le Prince pût en tirer fa> forcé,
ce
jc’eil-à-dire, des hommes & de l’argent; D e
Bà beaucoup de Loix de détail diélées par les
jcirconftances , & très différentes fuivant les
[différentes origines de la poiTeffion du Sou-
Irerain. Mais au travers de tous ces progrès
jolitiques, la grande Loi avoit pris naifîàn-
se ; fes avantage? s’étoient fait fentjr, & un
linifière fage s’eil étudié à Ja maintenir
itnême à da perfeérionner. Les- Seigneurs
lavoieht befoin de multipliqr leurs Çolons ; 1$
■Prince daugmenter fon Peuple: cette L o i
Idoit fon origine à ce double but , qui coin-
Icide auffi avec le bien de l’humanité. Les
[Chefs humains l’ont fenti, & ils ont afiuré
[par la Législation, ce que l’incqnftance des
liommes auroit pu détruire : Mr. de Hixuber.
la eu la complaiiance. de me faire traduire
Iplufieurs de-ces Loix & de fu’en expliquer.
Ile but.
Le,s terreins. occupés. ie.Tont trouvés divi-r
liés en portions inégales, fuivant le courage'
[ou les moyens de ceux qui ont entrepris de
[cultiver,*, Peu à peu ils fe font divifés en
[trois claifes ; les grandes Fermes, les moyen-;
|rqs & les petites. Les plus grandes n’excè»
[dent pas do arpens, les moyennes font de la
[moitié, & les petites du quart feulement.
Cette, étendue varie fuivant le§, provinces,
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