
Dans le Hartz primordial, elles forment tj|
Fiions, quoique rarement particuliers, excep,
té au haut er ber g. Ailleurs elles fe trouvât
mêlées , quoique diitinêles , dans les W
des autres Mines, comme je l’ai dit du Rammeh
1 er g. Mais dans les Collines hors de la Chaî
n e , auiîi à l'E it, & jusqu’à une aflez grandi
diilance, les Mines de cuivre font d’une toute
autre nature. Ce font des couches en forme
à'ardoife, pénétrées de pyrite citivreufe. Cei
couches font fûrement forme'es par la Mer
car on y trouve des poiffons, qui paroiffent
tous d’une même espèce. Peut-être ont
• quand ces couches fe formoient dans la Mer
la Nature du Limon empoifonnoit cette espèce
de poiffon là; & l’on en trouteroit la caalt
dans ce qui a produit la pyrite cuivreufe. J
fe pourroit qu’après quelque éruption è
volcan fous les eaux de la M e r , des matières
menues, entraînées au loin , èuffent ferai
ces couches ; & que les poiffons, tués par les
èxhalaifons ou la chaleur, fuifent reliés mêlé!
à ces dépôts. Lès phénomènes de Yîfle nouvelle
dans l’Archipel, favorifent cette conjecture;
puisque la mer fut trouble long-tèmsa
ùne grande diilance ; & c ’eil auiïï une circon*
Rance remarquable à cet égard, qu’on trouve
; ■ f V l
1
Ipartout des poijjbns dans cette espèce de maltiére
(a).
Ces couches d'ardoife font toujours foüs des
touches calcaires, & repofent ordinairement
pur de la pierre fableufe d’un autre genre.
pVinli il y a eu divérfes révolutions dans ces
■Fonds de mer, qui ont produit dés dépôts dif-
iférens. Les couches calcaires qui repofent
Mur des ardoifes cuivreufe s , renferment des
¡corps marins des espèces dures, & qui fe font
Iconfervées partout: mais il ne paroît pas qu’il
L en ait dans la pierre fableufe qui eli au: dessous.
! Toutes ces couches font aqüiformes ; & celle
qui contient la pyrite cuivreufe n’a jamais
■plus d’un pied, à un pied & demi d’épaiffeur:
t e qui rend la manière de l’exploiter fort extraordinaire;.
& l’on a peine à concevoir
■comment on a fongé à la tenter. On pouffe
■d’abord du dehors, en füivant la couche, une
mderie, qui doit fervir à l’écoulement des eaux,
fuis on perce des puits de place en place aii
tra-
( a) Od Vetta dans la fuite, à l’occaOon d’un nouveau
■Voyage que j’ai fait dafis ces moines contrées, qu’il ne man.
■que pas de Voltarti dans leur voifinage, pour favorifer cette
■explication ; auffi bien que celle des Filoni, conJidérés corn-
! rna des fentes , en parties remplies par des matières fondues.