
plus affeéler des figures angulaires en fe cas!
fant. Il fetrouv e encore parmi ces matièl
res étrangères à la Galène, de la pyrite cuivreufiI
& des minéraux de fe r & tiarfenic pUisj
leurs matrices quartzeufes ou fpatheufes, èc ]J
mauvaife gangue. C’e il ce mélange de mal
tières qui embarrafîe dans tout fyilême fui
la formation des Filons. I
L a Galène de plomb & la Mine d'argent griirj
font les principaux objets de l'exploitant«!
qui nous occupe ; la pyrite euivreufe, dont os|
tire quelque parti, ne s’y trouve qu’accidenj
tellement. On a trié ces minéraux aùtantl
qu’ on l’a pu ¿ans la Mine même, afin del
n’en pas fortir ce, qui ne ferviroit à ricnl
Mais dans des atteliers fi étroits, & à la lai
mière d’une lampe, ce friage n’a pas étéI
bien exaét. On repafle donc le minerai auI
jo u r , afin de ne pas porter aux Bocards des!
pierres inutiles.
J’ai déjà eu l’honneur d’expliquer à V . M.I
ce que font les Bocards , à l’occafion de ces I
aimables jeunes garçons qui y travaillent, en*
même tems qu’on les éduque. C’eil donc là .
que le minerai eil pilé & lavé , afin d’en fe-
parer tout ce qui eil aflez léger pour que l’eau
l’entraîne: le minerai pur , qui eil plus pe*
iant y tombe en poudre dans des baquets.
Dès
Dès ce moment c’eft fine matière de confé-
quenCe , & là commencent les poids, les
eflais, les règiftres, les contrôles, pour que
|e plomb & rargent contenus dans cette poudre,
arrivent fidèlement dans les Magafins. Des
¡Maîtres Fondeurs, fous l’inspeélion dès Offi-
jciers de la Fonderie, fe chargent de l’ouvrage:
en leur délivre lin certain poids de cette
poudre, nommée Scblieg, avec trois ejfais faits
(par le Maître EiTaÿeur , & qui doivent s’accor-
fder ; ejfais d’où il réfulte, que cette quantité
[de matière doit contenir, tant de plomb de
tant d’argent : & à meftiré que dans fes Opérations
fuccefiives & très nombrenfes ,, le Fondeur
délivre du plomb & de l’argent , on le no-
|te à fa décharge, jusqu’à ce qu’il aît balancé
Ce que la malle de Schlieg qui lui a été délivrée
devoit produire: J’ai vu la maniéré
[dont toüt ce département eft conduit ; rien
n’eft plus clair ni plus régulier, malgré tott-
kes ces opérations qui fe fu c c è d e n t& qui
[fcmbleroient devoir. ÿ jettef dé la confia
»fion.
J’ai vu auffi là manière dont oh opère, & jë
Iftremblois presque de la voir. Cardans ce paf-
I fage du minerai à l’état de métal ,il s’ett détaché
■ dés exhalaifons fi funeftes, que fôuvent depau-
I Vres oifeâux, en traverfant ces fumées /s’empoi-
Tome J l l X