
les trop grands effets de circonilances trop
favorables. Ainii tout eil bien arrangé.
Les difficultés en général iont bien loin de
faire le malheur de l’Homme. Sans elles il fe
laiffe trop emporter s’il eil a è t if, ou trop
amollir ■ s’il eil pareffeux. Je viens de tracer
à y . M . celles des conquérans des pays
humides ; il y en a d’une espèce fort différente
pour les autres Colons ; & où l’induilrie
humaine ne fe déploie pas moins que dans les
Marais & au bord des Rivières : & partout
où l’induilrie s’exerce fans nuire, elle eil une I
fource de bonheur.
.Le t t r e
L E T T R E L IX .
Wpifyidtés dans le défrichement des Pays arides.
— Esquiffe des moyens -par lesquels
on peut vaincre ces difficultés.
H a n o v r e , le 29. Nov, 17 7&
M A D ' A M È ,
Ans les Pays dont ma lettre précédent#
a tracé le tableau à V . M. c ’eil l'eaii
[qui fait obilaçle à la culture j & c’eil au contraire
le manque d'eau qui en arrête les prof-
Igrès dans presque toutes les autres Bruyères,
Ifurtout’ dans celles de Zeli & de Luncbourg.
¡Cependant l’induitrie humaine triomphe en-
léore,dès qu’une bonneadminiilration l’encou-
lïage. J’ai eu le plus grand plaifir à cet égardeij
¡parcourant les plans que Mr. le Col. Dü H a t
[a bien voulu me communiquer; J’y ai vu fans
[doute les principaux établiffemehs autour des
I taux de toute espèce, Rivières, Etangs, Ruis-
\feaux, Marais r On peut même diilinguer fur
[ces plans,que les Villages,fontrplukgrands, a
jnefure que les Eaux font plus permanentes f
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