
leurs progrès font expofés à la face de l’EglI.
fe: Ils y font interrogés publiquement, avec
les jeunes filles qui ont reçu leur inftruéfcion
4 part.
I l n’eil donc pas au pouvoir d’un Mineur de
négliger féducation de fa famille, Tous fes
enfàns font inflruits, foit qu’il y fonge ou
non. E t c’eil ainfi qu’il là été dans fa jeunes-
Te. Aufli tout le Peuple e f lil rééllement in*
Îlruit 5 & il oblige parla fes Pafleurs à fe bien
inflruire eux-mêmes. Ce n’eil pas une chofe
aifée ni indifférente, que de fe rendre agréa-
ble à de tels paroiffiens. Ils ont quelquefois
porté dés plaintes contre leurs Pafleurs, &
engagé le Confiiloire a leur en donner d’autres.
::
Les jeunes gens font admis à l’age de quatorze
ans aux examens néceilàires pour être
reçus à la Communion ; & ces examens, font rigides.
On les renvoyé, s’ils ne fe trouvent
pas aifez inflruits. Un double motif alors les
aiguillonne ; J’hofineur, ôc leur avancement.
Ce n’e il qu’après avoir communié t qu’ils peu*
vent
ptëtne but e f t , & fera toûjoun, celui du plus grand nom.
bte des Pètes, je ma propofe de publier un jour ces Lct.
1res, jointes à quelques réflexions fur les fonflepen# 4e à
lUorslf. . .
ï
vent fortir des bocards, & entrer dans les mz-
nis. Le moment où un Cadet reçoit une En?
feigne, eil l ’image de celui où le petit homme
du bocard prend le tablier de cuir. Et comme
de participer à la Communion lui ouvre
l’entrée des mines, ce jour là même_ il s’orne
de fon uniforme. Tous mes petits mineurs
étoient à l’Eglife en veile d’éçarlate, fur veste
de toile noire, & le petit tablier de cuir
derrière le dosj leur cheveux tout ronds à
l’angloife , bien peignés , presque tous
blonds. Et quel teint ! Quel air dé vigueur |
Quelles charmantes phyfionomies ! Il n’y
avoit pas là un jeune homme qui n’eût bien
figuré dans l’Ecole de Weilminiler.- J’eus le
plaifir de les contempler un à un & fort àt
mon aife dans leur marche grave à l’Autel. ,
Après eux vinrent les jeunes filles. . > .
Oh! que je leur devrois d’exeufes s’il y avoit
eu de ma faute dans le jugement que je -portai
d’elles en ce moment là ! Mais auffi pour
quoi s’affubler de robes noires de cérémonie !
Que fais-je, peut être de celles de leurs M è res!
Peut-être avoient-elles auffi leurs coëffes
de nóce ! En un mot elles s’étoient fi fort en-
vieillies & appefanties par tout cet attirail,
qu’à tout moment je difois, avec la plus grande
fiirprife à M. p x R e p e n , auprès de qui