
re s , on trouve très fou vent des troncs & des
branches d’arbres ; quoique probablement depuis
bien des iiècles ces Collines n’en nourris-
fent plus.
Mais voici une autre circonftançe bien in-
téreflante dans l’hiftoire des tourbières, qu’ont
Fourni celles dont je parle. Parmi ces bois
enfevelis, & à près de cinq pieds de profondeur,
on a trouvé un chapeau, fait de feutre
comme les nôtres ; & feulement beaucoup
plus épais : il a la forme de la tête , & fon
contour couvre presque entièrement les épaules.
J’ai vu ce chapeau ; il me fembloit que
je devois l’interroger; & j e n e défespère pas
qu’il ne nous parle un jour. Car fi les antiquaires
pouvoient fixer fûrement l’origine du
feutre; on fauroit par ce chapeau, dans quel
tems ces arbres ont pu être enfevelis. Mais
en attendant plus de précifion dans l’époque,
ce fait attefte déjà aflez, que la profondeur
de quelques tourbières, ne renvoyé
point leur origine à des tems fort, anciens
( a ) .
Si le Blockberg étoit à portée de quelque
Ville,
( « ) Cette conféquence fera confirmée dans la fuite pat
phifieurs phénomènes de même genre.
IVilîe » ce fer0*c une ^es P^us ut^es tourbii-
L r qu’il y eût dans le Pays. Car en y faifant
Ides coupures, la tourbe fe reiferre très aifé-
(taent, & on la coupe alors avec bien plus de 1 Commodité. Mais les fraix de transport absorbent
cet avantage ; ce qui a fait imaginer
B e diminuer le poids & le volume de la tourbe
E n la réduifant en charbon fur les lieux mê-
Jnes. Pour cet effet on a établi des fourneaux
■de gueufe, où l’on fait rougir la tourbe fans
la confirmer. Ce font des tuyaux de 3 * 4
¡Lieds de diamètre, & de 10 à 12 pieds de
Eaut, placés les uns auprès des autres, com-
in e des tuyaux d’orgue. On fait dans ces
¡fourneaux le charbon de tourbe, avec les mê-
ines précautions qu’on employé pour celui de
Rois. L ’opération e il bien plus délicate
fcnais les fourneaux y fupplée.nt ( a).
I La découverte des bâtimens où l’on prépare
¿in*1
| ( <0 ta redoutce de faite du charbon avec cette tourbe
II 11 Bloàiterg eft fans doute très ingénieufe., Mais il s’«n
fcréfcnte une autte d’ une bien plus grande importance pour lo
#/s>7z , où, non feulement cette vafta fommité, mais les valons
voifins dans une étendue confidérable, peuvent fournir uns
grande abondance de tourbe. C ’eft qu’elle peut êfte employée
g u fonte des mines de fer. L’épteuve eu a été faite ep
A ngleterre avec U plus grsad fuccèl,