
produifent auffi probablement : fi on ne l’ap.
perçoit pas toujours , c’eft qu’on n’a point
d’intérêt à comparer leur toit à leur mur.
Cette comparaifon feroit même très diffici.
le , quand la Montagne n’a pas des couches
diilin&es. Jusqu’ici on n’a pas trouvé des
corps marins dans les différentes fubftances
des Rucken, q u i, lorsqu’elles font minérales,
pourroient être aulU des matières foulevées
du fond.
Voilà , M A D A M E tout ce que j ’ai ap.
pris de plus effentïel de Mr. d e R e d e n fur
ces Mines des Montagnes fecondaires. Leurs
différences d’avec celles des Montagnes primordiales
f font des phénomènes fûrement très
importans dans l’hiftoire de nos continens
fous les E au x , quoique nous n’y voyons pas
encore trop clair ( a ) .
( o ) J'ai vu ces Mines avec Mr. de Reden lu i■ même,
dans mon fécond voyage au Hartz; ce qui me donnera lieu
d’en parler encore.
hETTKV
L e t t r e L x x i r .
ployage fur la route extérieure de la galerie d’écoulement
la plus profonde quon puijfe fe
procurer dans le Hartz ----- Oeconomie des
Bois dans les Montagnes à Mines — Idée de
la profondeur ou les Filons s'étendent fous les
Montagnes.
Hanovré, Décembre 177G*
M A D A M E,
ME voici à îa relation de l’emploi düi
dernier jour de mon voyage au Hartz,
q u i n’étoit que le fixième, tems bien court
pour tant d’objets, & qui m’eût fervi bien
peu, fi Mr. d e R e d e n n’ avoit eü l'extrême
complaifance d’être mon guide.
Cé jour là étoit principalement deitiné â
une expérience qui me tenoit fort à coeur.
Après avoir eflayé ma: mefure des hauteurs par
le Baromètre dans les Mines, & l’avoir trouvée
plus exaêle même que je n’aurois ofé l’espé-
¿er dans l’air extérieur, je defirois de faire
M i I l l i