
fait du chemin, craignoit de le manquer dans
les Bois. Une maïfon de chaiTe du D u c , que
nous trouvâmes fur notre ro u te , nous fut
d’un grand fecours; parce qu’on nous y donna
un homme avec une lanterne. Quant %
moi je ne fongeois pas au chemin ; j ’avois
l’esprit trop rempli de penféès. Une fur-
tout y dominoit, lorsque iongeois au compte
que je rendrois ¿ V o t r e M a j e s t e de cette
courfe î c’efl; que je devois à Sa bonté',
)es pkiürg miles dont je venoit de jouir.
L E T T R E
L E T T R E L X X I .
\Çolleft'ms ds minéraux au H a r t 2: —— Ef?
quiffe des Mines dans les Montagnes fecoi;-
daires des environs de cette Chaîne.
H a n o v r e , Décembre 17 76,
M A D A M E,
Ntre les chofes intéreflantes que je defi-
rois de voir au Hartz, étoient les collections
de minéraux. J’avois trop peu de
Jtems,pour obferver à leur place tous lesphér
■nomènes minéralogiques qu’offrent ces Mon-
Itagnes: mais obligé d’y iuppléer en les étu-
■diant dans le? cabinets, je ne pou vois le faire
■nulle part avec autant d’avantage, que fur les
■lieux mêmes ; parce que les poiTeiTeurs de?
■Collerions,y connoiilent bien mieux Janatu-
Ire de chaque piè ce , & les circonitances qui
■raccompagnent dans fon lieu natal.
Il y a pluiieurs Collerions de ce gen- Ire à Claujlhal & à Cellerfeld, mais je n’a-
■Yois pas non plus aflez de tems pour les
ly.oir toutes. Je me bornai donc à deux j Vu-
A a 5