
49$ H I S T O I R E V I I I .P a i î ie ,
gnanc avec raifon, que ce ne fût ouvrir la
foule aux oeufs d'or. On ne permet pas même
de creufer bien avant les fondemens des mai.
fons de Pyrmont, ni de s’enfoncer dans les
carrières qu’on exploite fur le penchant de la
Montagne ; ofl fe trouve bien de l’état des choies
,& fans le déranger ni en chercher le comment,
on fe contente d’en jouir. Que n’a-t-on
toujours avec la Nature une conduite auffi
fage! Examinons l’état des Villageois, pour
comprendre ce que nous avons gagné par nos
inveftigations ! Mais il n’y a plus à reculer.
L ’Homme a voulu favoir par lui-même côm.
ment il jouiffoit; & il n’y a qu’un grand travail
qui puifle le garantir des fâcheux effets
de fes conduirons précipitées.
Celles des Collines qui environnent' Pyr-
biofit que j ’ai eu dccafiün dé vifiter , m’ont
paru d’abord entièrement compoféesde cette
même pierre fableufe & rougeâtre que j ’a-
vois trouvée depuis Hameln. Mais en fai-
fant le tour du Koningsberg , j ’ai vu çà & là
des morceaux de pierre à chaux de la même
espèce que celle des environs, à'Hanovre & de
. Goîtir.gue ; & j ’ ai remarqué que ces matières
descendent du Bois qui couvre le haut du
Mont. Je voulois remonter à leur fourcé;
mais une ondée m’en a empêché ; & comme
nouî
I L e t t r e LXXIX. d e l a T E R R E . 4 9 7
■nous fommes fur notre départ > je ne puis aimer
examiner fi cette pierre à chaux , découv
e r t e au Sommet de la Colline , en fait le
poyau (comme je le préfume), ou fi elle
iepofe fur la pierre fableufe; Peut-être
prouverai - je fur la route quelque autre Colli-
fie de la même espèce qui m’éelaircira.
fcoüte de P y r m o n t à Ç a s s e l par M u n -
f s e m ----- Traces volcaniques fur la fin
l de cette route , dans la Montagne ¡fié
C a s s e l .
[ Â U fortir de Pyrmont nous nous fommes
L n V engagés dans les Collines * en fuivant
¡quelque tems la petite Rivière qui coule dans
Ile Vallon & va fe rendre au Wefer: mais
[il a fallu enfin la quitter ; le chemin qu’ell«
Is’eft frayé n’ avoit plus de bords pour nous.
Tome I I I . I i Nous