D E C O R N E I L L E LE B R U N„
17.03..
1. Mai.
qui y demeurent. J ’y allai avec
quelques Arméniens pour achetter
des provifîons 8c de la biere 0 mais
nous n’y en trouvâmes pas. Nous
fuivîmes à la rame notre barque
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tagne, eh dèfcendant vers la ri vie- 1703'
rea. Elle eft affez .grande 8c. a yà,-Mai..,
eglifes de pierres., - & plufieurs au-'
très de bois. .Qn dit qu’on y trouve
le meilleur pain de toutelai?«/t
. — muucur .ae toute la. Ku/z
fi fi HSsnHBnn
qui avoit pourfuiviia route, & nous I/&. .Cette ville eft habitée par des
MMYU^C. rife: ilH 'npi'np *à l ’ort-Ain^i-o ~ D _____o_ î <rt- X
.eûmes de la'peine à l’atteindre au
bout d’une heure., après avoir paf-
fé devant plufieurs villages. Nos
gens, qui étoient aufli allez à terre
pendant notre abfence, avoient trou
Ruffiens & des Tartans. C ’eft-là
commencent les Tartans de
Mordm. JEn •pourfuivant notre route
nous vîmes encore des villages &
des terres inondées,- T V----------------- ------- !— — . -w u j iM jB u u a e » , llaa rriivv iere étant
ve desaiperges, dont ils firent bon- fort large en cet endroit. Un de
ne proviiion. Elles étoient menues ces villages étoit au pied d’Une
& longues, mais de bon goût & montagne, qui s’étend quelques
propres à étuver. J ’en pris les plus lieüës au-delà. Le terrain eneftfa
greffes que j ’accommodai à notre blonneux 8c fi rempli de pierres
manière. Après avoir encore p a t, qu’on, a de la peine à y aborder ‘
fé à côté tda e nq u1 Se'alÎ qn u1 1e (asr vil. l1a1ge^s — , i— l1 ——— — ... A * *
s’éleva un vent contraire fi violent,
Nous y vîmes un homme, qui fai-,,
f/-orzi-tv wc on tinuGeell le men1 t A•d. eiesns uliyeg.nn:cess ddeedÏÏS".
que nous eûmes bien de la peine à j croix , 8c fe courboit de tems èn
nous, empêcher de donner contre tems jufques à terre. Nos Ruïïiens
terre à droite, le vent étant fud- l’aiant apperçu allèrent à iui avec
eft. Nous y donnâmes même une ,la chaloupe, lui porter en que
rois , mais nous remontâmes bien- chacun lui avoir donné, & entr’au-
tôt; à flot; 8c je remarquai encetfe très quelques pains; c’ctoitun pair
occafion que ces. barques n’obéïf- I vre mandiant. Un peu plus l0in
font «.ère ç„- '--'nous vîmes encore trois femmes de
même avec leurs-enfans, auxquelles
nous donnâmes au (fi l’aumône.
Ces pauvres gens-ià , qui demeurent
dans les montagnes,ne voient
pas. plutôt paraître une barque,
qu’ils defeendent pour dèmanderk
charité. Nous paflamés enfuite devant
des montagnes affez élevées,
fans arbres 8c .cependànc très-vertes.
Enfin, ayant rencontré un A«-
bak, nous allâmes à terre .dans l’efi
perance d’y trouver de la bieréj
mais il n’y en avoit pas de bonnet
Sc-nous eûmes bien de la peine à
regagner notre barque. Un vent
contraire affez violent s’étant élevé*
nous obligea de ■ relâcher pendant
quelques heures. Enfuite nous tra- ‘
verfâmes deux riviere« , la Molftia
font guère , au gouvernail. Sur lé
foir nous arrivâmes à un grand, village
, fitué fur une montagne en
defeendant vers la riviere. J ’y def-
finai une vûë qu’on trouvera ■ au
num. 7.2. Le deuxième au matin nous
Alaetma. arrivâmes à Alaetma, 60. werjles au-
delà de Kafiemof. Cette ville eft
fur le haut d’une montagne & s’étend
affez avant dans les terres,de
forte qu’on ne faiuroit la voir entièrement
de deffiis la riviere. Elle
eft affez grande 8c a huit églifes 6c
quelques maifons fu r le rivage à gauche.
Elle eft ausfi entourée depiu-
fieurs villages, 8c dé quelques bois
fo r t. agréables des deux côtés.
Nous trouvâmes enfuite, plufieurs
villages 8c une grande prairie rempliter
de, bét« ail,. Sc. . au-delà un_ autre . '-iv-wa. iiviüi'Co ^ia iVAOlniÆ
golfe de la. riviere, qui femble | Raka à droite, &cÿ.wer/ies au delà
tourner entre les prairies 8c les ar- à gauche, la Gksma, qui vient de
brYrTefîSs ,. VvPeTrCs iuliinh nvrniill lloa/g!,/e» f/vi tué au p_ i* edil VlieeUmer.BRbHR J - Le ar quatrième -
n o u s trouvâmes
d une montagne. La riviere eft
un terrain élevé & ;le village
fort large en cet endroit 8c le rivage
d Tjiuiets à 40. wtrftes de Nifen.
rempli? d’arbres des deux oôtés.
-,: - — ; , w 1 Nous lrueniwcounmtrâRmcess eenu cceett eenndarrooiitt
Nous y vîmes une quantité prodi- lune barque à dix rames-, qui alloit
gieufe d oyes en l’ait. Le mifième affez vite contre le fil de la riviere,
Moruma a5:'I!,atm “ “-ff Paflattlcs à côté de dont les bords «oient fort unis dés-
• Mot mna, ville fituée fur une mon- [deux Côtés, '«• remplis d’arbfes-,
avec