dont f’ai Fait mention en parlant des | pierre , je n’eii ai VÙ ali cüne qui
eut uii ehap'itéàii femblablè ; hi à
celui que ce Chevalier a repreferité
au hiim. or. 8fc qu’on trouve dans
là planché bi-jointe;
6. figures de-fapreriiiérfedívifiondu
dernier rang : Mais je ne ïatirois comprendre,
A l’égàrd des troisfigures, qu’il
noùs a1 doriri'ées au riurii. 62. ori
trouvera en les comparant aux fnièn-
ries, au nitm. 143. que lesdeüx, qui
fuivent la première, devroient fe
où il1 à puifé le nombre de
29. figures, qü’H:y a rëpréfentëes,
6c par cette* raîfôh-je ne m’ÿ arrêterai
pas'. Je pàffe à celles de fa 59.
planche. Il y en reprcfentc 42. parmi
lêfquëllès il s’en trouve 28. avec
des laíiceáv toutes en leur ëhtier ,
fans-en excepter lès têtes. Cepen- I toùeher de la tête & des épaules ;
dàntjil eft très-certain qiie les orr- qu-ellês fontiort endommagées, &
ginaux en font affez'défigurez, 6e que la premieré ne doit point avoir
qu’il n’ÿ éñ a pas une. fêùle, mè- dé bitbii, quoi qtie cette figure en
me parmi les 28. qui ont des lan- puiífe- ávóir eu un autrefois,. puis
eës, doritonqjuiffe bien diftinguer fn ’il s’èn trouve encore de fembla-
lés vêteméns jufques au col,ni qui ¡bles à P erfep'olis', qui en ont. La barraient
de. petits bonnets' îfeçn'blablés BedécétteJ^## he devroit defcen-
’ ' - ■ •> ■ d r e q ù è ju f q t f à la - p o i t r in e -, q u id d i t
par’0:itrèerttf!elle*& lës manches dé
à ceux qu’il leur donne: mais il n'y
en a pas une feule, dont la ceinture
nè'foit vifible par derrière, com- la j%«repùtreque cesperfonnages-
me il paroit aux mêmes/j'»mj que la dèvroieritavoirles pieds:èn terre.
j ’ai'rëpféféritêês aii riüm. rl/'.-avëç . Laéj.plânChpdeMo'nfieurCÙÆr-
tous leurs défauts. La quatrième fi-\din, repréfente un pilafire, qui pagine,
de celles'qui fuivent les làn- foït nouvellement Fàitjrëinpl'i d’or-
cièfs, n’a plus ni mains ni bouclier':: nemens, d&Jîgures de .bêtes pat
L ’habit de la Jîxieme dciit- defcën-
dre jufqùes aux pieds 5 6c là onzième
doit tenir la main droite1 contre
le bouclier de cëlle qui fuit. La
16; hàîit. On trouve le mè’me pi-
tafire, tel qu’i l paroit fur lës lieux,
6c fort défiguré, à mon nùm. 152.
l.a. figure qu’on y Voit devant celquatorzieme,
Scdèfriiefe de celles de ¡le, qui éft afille, femble la haran-
Monfieur Chardin, eft vétuë d’-une guër eh fe courbant le côrpS , &
maniere differente de toutes celles, | celle qui la fuit, paroit celle d’un
qui fe trouvent à Perfépolis,au lieu I homme;Sc non d’uhe femme: Ou-
-que fori habit devroit être fembla- tre cela, la figure, qui eft affife,de-
ble à celui de la douzième. Outre vroit être appuyée contre lëdosde
cela, je répréfente 50. figures dans la chaifë. 1
- Sa-64. planche repréfenfè tin autre
pilafire, ausfi parfait que le précèdent,
quoiqu’il foit 'ausfi défiguré,
qu’il paroit à la mienne , au
num. 153. 6c cependant fon def-
finateur n’a pas laiffé de placer à
cette rangée , nonobftant que j ’en
a'ye retranché 10. qui m’ont paru
trop défigurées.
On trouve fur une des colomnes,
de la 60. planche de Moniteur Chardin,
la partie fuperieüre 6c les têtes
de deux efpeces de chevaux à côté les pièces qui en font tombées,
genoux ; chofe purement imaginai- ! La figure, qui eft asfife, devroit
re : A la vérité, on y voit une maffe
informe, qüi femble repréfenter en
partie, les pieds de devant, 6c le
corps d’un chameau, mais très-
imparfaitement , comme je l’ai exprimé
fur la même colomne au num.
152. I l paroit de plus,par les pièces,
qui en font tombées, que cet
ausfi être appuyée contre le'dos de
la chaife; 6c les vêteméns des autres
figures ne forirpas conformes à
l’otiginal. • On peut juger du refte
en comparant ces deux planches
enfemble. Comme ce morceau-la
me parut d’une grande beauté j’en
ai desfiné un pilier plus grand 8e
animal avoit des ornemens fur la plus parfait, qu’on voit à mon num.
poitrine. Quant à l’autre colomne, 163. Monfieur Chardin y a omis
fur laquelle il y a un morceau de ! l’ornement du haut de là colomne ou
1 ' du
du pilier, 8c mis au lieu de cela des
feudlages, qui n’y ont jamais été.
Ce Chevalier reprefenteaunum.
6 y. trois gladiateurs combactant contre
trois animaux differens, tous
campés de la même maniéré , lef-
quels ne reffemblent nullement aux
originaux, comme on en pourraju-
ger en les comparant aux miens,
aux num. 130. 6c 146. On trouve
plufieurs de ces gladiateurs à Perfe-
poliS. Il y en a un qui combat un
taureau avec une feule corne , que
la figure perce de la main droite
d’un côté du pilafire, 8c de la gauche
de l’autre : un autre contre un
lion ailé , ou avec une corne,
qu’il tient par la criniere. Les dernières
ne fe voient qu’à demi jambe;
les autres font en terre jufques
aux genoux , comme je les ai décrites,
avec ces animaux, 6c les endroits
où ces combattans fe trouvent
, depuis la page 265-. jufques
à 2 7 1 , -6c cela avec la derniere exactitude.
Monfr. Chardin a une autre figure
affife au num. 66 , laquelle j ’ai
aufli repréfentée, comme elle doit
être, avec la véritable forme de fa
chaife 6c du marche-pied, à mon
num. 156. On trouvera les figures
que ce Ghevalier a ajoutées au-def-
fous, à mon num. 145 ,tellesqu’el-
les doivent être.
Paffôns aux Monumens Royaux,
qu’il a reprefentez au num. 67. La
partie inférieure de ces tombeaux,
jufques à la corniche, eft trop élevée
de plus de la moitié, 8c la fuperieu-
re, qui donne contre le rocher naturel,
d’autant trop baffe. Lafigure
6c l'autel, qu’on voit fur ces monumens,
font trop proche des coins, où
font les têtes, 6c il a mis trop peu de
lions au-deffous. On en pourraju-
ger en comparant ces planches avec
la mienne du num. 158, où j ’ai marqué,
avec toute l’exaftitude polfi-
ble, jufques aux moindres pierres,
qui y font endommagées, & le peu
d’élévation du rocher au-deffus du
tombeau. J ’ai aufli rçpréfenté au
num. 162. la belle tête, 6c l’ornement
en guife de colomne , qu’on
voit à côté de ce monument-, 8t au
T o m . II.
Inum. 164. celles qui foutiennent la
partie fuperieure de l'édifice. Comme
le fécond tombeau , qui eft au
fud, eft exactement femblable à celui
ci , hors qu’il eft plus endom ma-
gé , j ’ai cru qu’il feroit inutile de le
repréfenter.
Monfieur Chardin donne au num.
69, les caraéteres d’une fenêtre,
qu’on trouvera aufli à mon num.
134. Il n’y a cependant quelapremière
ligne de ces caraEleres , qui
¡ s’accorde, en partie, avec les miens :
à la vérité ce pourroient bien être
ceux d’une autre fenêtre. Je ne
faurois non plus réfuter ceux, qu’on
voit au milieu de cette planche,
parce que'je n’ignore pas qu’on y
en a taillez de femblables dans les;
derniers tems, comme ceux que j ’ai
reprefentez aux num. 135.8c 136. ■
Après avoir affez parlé jufqu’ici
des figures, paffons aux dimenfipns
de l’édifice en général, & aux pièces
particulières, qui méritent le plus
d’attention. Monfr. Chardin dit à
la 50. page, de fon IX.Tom. que
cet augufte édifice prefente une admirable
façade ou courtine de 1200.
pieds de longueur, fur 1690. de profondeur
: qu’il a 1660. pas de tour, ds
deux pieds 8c demi,ou de trente pouces
chacun : que le mur a 24. pieds
de hauteur , mais qu’elle n’eft pas
égale par tout. 11 dit qu’il fe trouve
aufli des pierres de 52. pieds de
longueur , tant autour de l’efcalier
que du mur , 6c que les plus communes
ont entre 30.6c 50. pieds de
table, 8c entre4 .8c 6. pieds de hauteur.
Il donne à cet efcalier 22. pieds
8c quelques pouces de hauteur; 8c à
chaque marche ou degré la largeur
de 22. pieds, 6c un peu plus de 2.
pouces de hauteur, 8c 15. de profondeur.
Il ajoute que cet efcalier a 103.
marches, dont la partie d’en bas en a
46, 8c celle d’en haut 57.
Quantàmoi, j ’ai donné à là façade,
que j ’ai décrite à la page26i,
600. pas de largeur du nord au fud, 8c
44. pieds de hauteur, de 11. pouces
chacun : mais elle eft plus baffe en
quelques endroits. Elle a au fud, de
l’ouêfiàl'eft 390.pas, ètlemur, de
ce côté.ici, 18. pieds 8c 7. pouces
L l l 2 de