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rendre à l’avenir.
1704 roit même douter eu examinant les
5>. Noir, pièces qui font tombées du haut de
Faute
d’un certain
vain.
ces colomnes. Le chapiteau de celle
qu’on voit au num. 157. femble
avoir été ébranlé par un tremblement
dé terre , & être forti de fa
place,, 8c ne laiife pas de tenir fon
équilibre, quoi que de côté.
Nous avons auili pris foin de marquer
fur deux ou trois des 10. cq-
lomnes, qui ont confervé leurs chapiteaux,
un morceau de pierre informe
, qui reprefentoit apparemment
auiîi quelque animal , fans
qu’on en puiffe diftinguer l’efpece.
L ’écrivain, dont on vient depar-
1er, dit qu’il a trouvé 16. colomnes,
lefquellesjointes aux deux de l’efca-:
lier de la façade èn font 18. C ’eft ce
que je ne faurois comprendre puif-
que j ’y en ai trouvé 19. Ce n’eft
pourtant pas la feule bévue qu’il ait
commife dans fa relation. Cependant,
il faut quej’avouëàfa louange,
que c’eft le plus exact de tous
ceux quej’ai lus fur ce fujet.
Au relie, je ne trouve aucune différence
entre ces colomnes, ii ce n’eft
que les unes ont des chapiteaux, 8c
que les autres n’en ont pas. Quant à
leur élévation, elles ont toutes 70.
à 72.piedsdehaut, & 17.pieds, 7.
pouces de tour , à la referve des
deux, qui font auprès des premiers
portiques , dont on a déjà fait la
defeription. Les bafes enfont rondes
8t-ont 24. pieds, 5 .pouces de
tour, & 4. pieds, trois pouces de
haut; 8c la moulured.edeffous en a
i.pied Sc y.poucesd’épaiffeur. Elles
ont trois fortes d’ornemens; mais
les corniches des portiques Sc des fenêtres
ne différent aucunement,
comme il paraît par la repréfenta-
tion qu-’on en a faite.
On impute principalement le mi-
jjj“ . ferable état, auquel fe.trouvent aujourd’hui
çës'belïesruinesi aux Gouverneurs
de Zje-raet, 8c des autres
lieux qui font aux- environs de Per-
féfolis ; lefquels pour prévenir les
depenfes auxquelles les expofoient
lés grands Seigneurs qui venoient
vifiter ces fuperbes antiquitez, y ont
Caufede
mm 1 1 « a
11 refte à parler des deux anciens 9. NoV.
tombeaux des Rois, dont on a fait
mention ,' iefquels fe trouvent dans Royaux,
la montagne , l’un au feptentrion,
& l’autre au midi. La façade du
premier, qui eft taillée dans le roc,
eftunbeau morceau d’architeclure,
rempli de figures & d’autres orne-
mens. Ils font tous deux de la même
forme, & ont environ 70. pieds
de large par en bas: la partie de ce
tombeau, fur laquelle font les figures,
a 40. pieds de large, Sc la hauteur
en eft à peu prèsfemblableàla
largeur par en bas, & le rocher s’étend
des deux côtés à la diftance de
60. pas. Le mur de la façade a juf-
tement la moitié de cette étendue 8c
6j pieds de haut. Le rocher par où.
l’on montoit à ce tombeau, au coin
du côté gauche au feptentrion, eft
rompu. Il y a 4. petits arbres auprès
de cette façade, & quatre colomnes
au-deffous de l’édifice, au-
deifus defquelles on voit des têtes de
boeuf,jufques à la poitrine avec d’au-
trçs ornemens.La porte dont l’archi-
traVe eft aufïï remplie d’ornemens,
eft au milieu, petite, 8c prefque toujours
fermée , 8c n’a qu’un demi pied,
d’ouverture, parce qu’il y a de l’eau
dedans. Le mur en a une faillie de
.5. pieds des deux côtés , fur lefquels
on voit 2.. figures à droite 8c a gauche,
l’une au-deffus de l'autre,, en
partie rompues commelemur, aiant
5. pieds 8c 7. pouces de haut. Il
y a au-deffus des colomnes, une corniche
, qui a 2. pieds 8c 9. pouces de
faillie, 8c environ 4. pieds de haut,
pofée fur quatre greffes poutres, qui
paroiffent au-deffus des colomnes,
entre les têtes de boeuf 8c au-deffus
de cette corniche 18. petits lions,
neuf de chaque côté s’avançant vers
le milieu, où il y a un petit ornement
en guife de vafe, 8c audeffous un morillon.
On voit de plus, au-deffus.de
ces lions deux rangs de figures, .à-peu
près grandes comme nature,. 14, dans
chaque, rang , armées 8c tenant les
bras élevez; 8c à côté un ornement en
forme de colomne , avec une tête
fait renverfèr tout 'ce qui reftoit de quelque animal, qui n’a qu’une
df entier, pour leur ôter l’envie de s’y (corne } ,& ait-deffus une antre corniche