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V' a Y A. G! E. s.:.
châteaux; 3. la maifon de la pofer à un danger manifefte,en les
. 170,5.,
GompagmeEran-foife-:- 4—celle des.'rompant. En_un m o t, on
Anglais: 5. celle des Hollandois: 6. roit guere punir plus rigoureufedes
ne fau- ffll oa.
un autre château : 7. la nouvelle maifon
de la Compagnie Hôllandoijè.
Cimetie- Le Cimetiere des Européens eil
ïo deamU" att - 1 S 9 de I Ia\ v ille , Strempli- dè
P ans' tombeaux é leve z , couverts de dômes.
Le grand nombre de ces tombeaux
ne doit pas furprendre, parce
que l’air- y eft fort mauvais .
Mortalité 8e-que- les- .grandes' chaleurs ; y
en été. emportent-'beaucoup de monde,- Ôc
ment ceux qui ne s aquittent pas
dè leur dévoir qu’en les reléguant
dans un lieu comme celui-là. C e pendant.
-& de confideration, que l’intérêt,
8c l’efperance de faire une grande
fortune y attire:, 8c que la mort y.
enlevé, fou.vent avant qu’ils: foieno.
parvenus: à leur-but.
I : Les vaiffeaux' mouillent à une de- Vaifeux
mi lieuë. du la ; ville:, 8c. on. y. en-àlaralic'
v o y e d e petites barques- pour les.
charger & -les. déchargée,, à l ’aide-
de> certaines perfonnes. ordonnées:
pour rcer.&rv iee.,
. Les. principales .Mes. du . golfeàle.d’Or.
Perfique, font premièrement,- celle“ “*'-
à'Ormus, à; trois lieuës. dé. Gamron.
La .capitale de cette l i l e ,. 8c du.
Royaume de ce nom, cétoit; autrefois
fur tout les fiev-res chaudes, qui-y
régnent plus qu’en aucun -lieu-, 8c
vous enlèvent en 24. heures. Les
mois- d’Octobre 8c de Novembre
n’y font pas moinsdangereux.- -L’ait
y eft ordinairement oufort humide
èu-exceiîivement fec ; Le dernier eft
le moins à craindre, & l’eau eft plus
fraîche 8t meilleure à boire alors,
que lors que-le. tems eft pluvieux,
l-’humidité lui donnant un mauvais-
goû t, 8c la rendant mal faine. On
envoyé chercher, fur des chameaux,
la meilleure eau à Eyfan, dans les
montagnes, à 4. lieuës de la mer, !
parce que c’eft la plus faine du
païs. On en fait venir auffi de iV-Æy-
ban, à une lieuë de la v ille , proche
de la mer ; mais elle n’eft pas
11 bonne. Nous eûmes un affez beau
tems, pendant le fejour que j ’y fis,-
mais la chaleur dura plus long-
tems qu’à l ’ordinaire, dont on fut
fort incommodé. Elle eft infuppor-
table lors qu’elle parvient à un certain
point, auquel, on m’a affuré
qu’elle fait fondre la cire à cacheter.
Dans cette extrémité on fe
exeeffive. met en chemife, 8c on fe fait arro-
-fer depuis la tête jufqu’aux pieds.
Notre Interprète avoit un puits
dans lequel il paffoit une partie
/ de la journée. Au réftë, ces chaleurs
excelîives ne manquent pas de
caufer de grandes maladies, comme
on l’a déjà obfervé,&bienheureux
font ceux qui n’y fuccombent
pas. Cependant il ne laiffe pasd’en
refülter mille incommoditez, entre
lefquelles on'doit mettre au premier
on- ne laiffe. pas d’y trouver
plufieurs perfonnes de mérité
fameufe , • entre les villes de
l’AJîe, par: la gqandeut de fon commerce:
Elle eft. à. l'embouchure dir
golfe, proche de.la: côte méridionale.
de Perfej 8c. étoit gouvernée
ci-devant par fon propre R o i, fous
la prote&ion des Portugais, qui en
démolirent la citadelle. Les Per-
fes, affiliez des Anglais, s’en rendirent
maîtres;-en 1622, 80 la. ville
eft toujours allée en decadence depuis
ce tems-là. On en eftime encore
la citadelle, 8c on y admet
raremen t des étrangers: ; Il n’eft pas-
même permis à leurs, vaiffeaux d’en,
approcher , de: crainte de donner
de l’ombrage. I l y avoit autrefois
proche decettelfle un fable; fur lequel
on trouvoic des perles, qu’on
y a empoifonnées à ce qu’on dit.
L ’Iile de Lareke eft à cinq lieuës L a re ïe .
de Gamron, au fud-fud-eft: 8c celle
de Kismis, à 4. lieuës 8c demie ,Kismis ,
au fud-fud-oueft. C ’eft la plus
grande des trois, 8c elle a-6. à j-,
lieuës de long: On- ea tire la meilleure
partie du bois , dont on fe
fert pour la charpente de Gamron,
8c pour le radoub des vaiffeaux étran-
rang, les vers qui pénétrent Igers qui s’y rendent,
dans les bras 8c dans les jambes, & ¡jufques à Congé-, 8c
Eile s’étend
les vaiffeaux
qu’on n’en fauroit tirer, fans s’ex-1 peuvent paffer entre deux.
Ces