! 704.fre d’un portique, à côté du dernier.]
9. Nov. édifice, dont on vient de parler, fur
lequel on voit trois figures à demi
enterrées, dont l ’une tient auffi une
queue de cheval marin, au-deffusde
la tête d’un homme de marque, dont
le bonnet, la chevelure 6c la barbe
reffemblent a celles qu’on voit, dans
des médaillés, fur le bulle d'Arfa-
'■ ’jjéï. 1,'
Tout le relie de l’édifice, qui elt
aü fud, avoit une corniche plate fans
aucun ornement, laquelle regnoit
tout le long du mur. On y voit encore
quatre ouvertures, qui reifem-
blentàdes fenêtres, Sc qui font en
partie enterrées. Ce mur elt taillé
d’une roche vive, à l’exception des
pierres les plus élevées. Les marches
de l’efcalier, qu’on y voitaulïi
taillé dans le roc, ont 7 .piedsôe7.
pouces de long, 6c 21 pouces d’élévation.
Cet efcalier fe voit par l’ouverture
qui elt à gauche, 6c l ’autre
rampe en étoit au bout, du côté
droic. Cela elt repréfenté au num.
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Il y a un autre efcalier à l’eft de
Cet édifice, comme il a été dit, lequel
étoit autrefois rempli de figuréss
, repréfenté au num. 150. qui
a encore de très - beaux relies , 6c
dont les muts étoient aulïï ornés de
figurés-
Le num. 151 repréfente les pieds-
d’eltauxdedeuxpilaltres des portiques
de l’édifice élevé, vers les montagnes
; 8c l’on trouve un grand nombre
de figures au nord., fur un des
pilaftres du même édifice, au num.
151. La figure qui elt affife fur ce
pilaltre, ell apparemment celle d’un
Prince, auquel on fait des prefens;
6c les autres figures pourroientbien
être fes gardes^ 6c ceux de fa fuite:
les deux vafes en forme de quilles,
qu’on voit aux pieds de ce Prince,
contenoient peut-être des parfums
8c des herbes odoriférantes. On tient
aulïï une queue de cheval marin au-
delfus de fa tète. '
On voit au num. 153, un autre
portique d’une beauté finguliere, orné
de plufieurs figures ; 8c fur le haut,
en fon entier, la petite figure mylte-
rieufe, dont on a parlé ci-devant.
T om . II .
:;On voit,auffi-par,terte, dans le-ffod*
portique du nord, une tête deche* 9. Nov.
val, delïïnée de deux différentes maniérés
, avec plufieurs ornemensjj’a-
vois été plus de trois femaines parmi
ces ruines fans l’appercevoir, aulïï
faut-il tout chercher avec foin. On
voit les deux diftérens delfeins de
cette têteaux num. 154.6c 155.
J ’ai ajouté,pour plusd’exa&itu-
de, à toutes ces ruines , plufieurs
choies que j ’ai trouvées par terre, à
côté de quelques figures , dans un
des derniers portiques ; favoir , la
queue d’un cheval marin; un para-
fol ; les deux vafes en forme de quille,
dont on vient de parler ; une belle
chaife ; plufieurs chofes que les
figures tiennent à la main, 6c deux
fortes d’ornemens ronds : le tout
reprefenté à la planche du num.
I Mais il elt tems de parler del’ar- Archite*
chitefture de ces fameufes ruines, tuiede
à l’égard de laquelle on peut obfer-^™*
ver en général, que toutes les co-
lomnes en fontcanelées de la même
maniéré, 6c que le fût des unes eil de
trois , 6c des autres de quatre pièces,
fans compter le chapiteau, qui
j eil de cinq pièces différentes, 8c d’un
ordre qui diffère des cinq ordres
d'architecture connus, 6c de tous
ceux, que j ’aie jamais vus.
I l y a des Ecrivains, qui prétendent
qu’il y a des chevaux ailez d’une
grandeur extraordinaire fur les
deuxcolomnes, qui font auprès des
deux portiques, à côté de l’efcalier
delà façade de l’édifice. Il y en a
même un qui foutient l ’avoir vû de
fes propres yeux, fans marquer en
quelle année : il ne fait cependant
aucune mention des chameaux qui
font fur les autres. C ’eit pourtant
une chofe que je puis affirmer , 8c
qu’on en voit encore un, àprefent,
à genoux, fur une des neufcolom-
nes, fans chapiteaux, qui font à côté
les unes des autres. A la vérité ce
chameau eil fort endommagé ; mais
on ne laiife pas d’en voir une partie
du corps 6c les pieds de devant,
avec plu fleurs ornemens,femblables
à ceux des animaux qui font dans les
premiers portiques. On n’en fau-
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