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q _ g .d e IVologdà iîtuée fur lé bord de là
foin.' riviere, & fur une hauteur^ Elle
Sa fitu»- eq petite & desplus communes, &
tl0n' toùs Lles bàtimens en’ font de bois.
On compte qu’elle eft aufli à aço.
■werjles d’OUjt'mgh. I l y avoit proche
de cette yille un grand moulin,
fait à la HoUaridoiJè, hors qu’il n’a-
voit que deuk ailes, Iefquelles é-
toient en partie rompues. On voit,
werjles au-deffus de.cette ville,
de groffes pierres dans la riviere, au-
deffus de la furface de l’eau , mais
la plûpart ne paroiffent qu'au mois
de Juillet, lors que les eaux font
baffes: elles avoient alors deux bonnes
brades de profondeur à notre
droite. Il paroiffoit cependant quelques
terres verdâtres au milieu de
la riviere, mais le côté méridional
en eft toujours navigable, Sc elle a
bien 150. pas de large en plulieurs
endroits. Nous parvînmes le vingtième
fur le midi à Stare Todma,
c’eft-à-dire, l’ancienne Todma,qui
eft l’endroit où l’on commença à la
bâtir , il y a 30. ans , mais on ne
continua pas, 8c on la bâtit au lieu,
où elle eft. aujourd’hui. Je lifois
facilement à minuit, fans chandelle
, en ce quartier-là , au lieu qu’à
mon départ de Wilogda , on ne le
pouvoit faire que jufques a 10. heures
du foir. Le ■vingt- ¿¡--■unième nous
paffames à côté d’ Apocko , grand
bourg, fitué des deux côtez de la
riviere, dans lequel il y a une belle
Eglife , avec un clocher 8c des
d ô m e s couverts de fer blanc: le terroir
en eft fertile 8c produit du froment;
outre qu’on y a de tres-bel-
les vues, Il y avoit en cet endroit
des gens occupez à tranfporter du
bois fur le rivage , où il y a des
fourneaux pour faire de la chaux.
Ce quartier-là eft rempli de villa
a 1 "___- _ fl_ A $2:
G E S
nous y arrivâmes une heure après. 1708.
Cette ville eft à 500. werjles d’Ar- 21. juin;
changel, 8c a 10. ou 12. Eglifes de
pierre, toutes blanches, à la refer- cette yii-
ve des dômes, dont il y en a deux
couverts de fer blanc, aufli-bien que
les petits clochers. Les autres E-
glifes 8c les maifons font de bois.
Le palais Archiepifcopal, où l’Archevêque
fait fa relidence, eft un
grand bâtiment , 8c la plus grande
partie de la ville eft fur la gauche
de la riviere : le relte qui eft de l’autre
côté , a une Eglife de pierre
8c deux de bois. Celle qui eft à
gauche s’étend en demblunelelong
de la riviere,8c a bien une lieuëde
long., 8c un quart de lieuë de large
en quelques endroits , 8c la riviere
un werjle. Lors qu’on a paffé la
ville, la riviere tourné à l’eft8c demi
fud , 8c le terrain eft bas. Le
monaftere de Troyts n’en eft qu’à
une demi lieuë à l’eft fur fud. La
riviere de Joeg, ou de Jtigh, y tombe
au fud dans la Niefna-foegna ,ou Suchana,
8c ces deux fleuves unis y pre-
nent enfemble le nom de Dwina,
qui fignifiejonition. Ainii cette ville
eft lïtuée au- bout de la Suchana, à
l’embouchure du Joeg, 8c à l’entrée
de la Dwina, au 61. degré, 15. minq-
tes de latitude feptentrionale. Le
Joeg vient de la ville de Glienooy,
qui eft à 40. werjles delà.
Il fe trouve un grand nombre de
marchands en cette ville, d’où l’on
tranfporte beaucoup de grains de
tous côtez. J’en fis à minuit, du
coin du monaftere de Troyts, lâre-
prefentation qu’on trouve au num.
248. La lettre A. y marque l’entrée
de la Dwina, lé B. l’embouchure
de.la Joeg, le C. le cours de la
Suchana , le D. le monaftere de
Troyts , 8c VE la ville , devant lages,
& le terrain y eft allez bas, 8c quelle il y a une Ifle de ce côté-là I
abonde en bleds. La riviere y pro- on voit la terre ferme a droite 8c à
düit aufli beaucoup de poiffon, 8c gauche. Lz Dwma a une lieue de
v a bien un werjle de large. S u r large a la ville , Sc une lieue au
les 8. heures du foir nous p a llâm e s I delà , enfuite dequoi elle n a pas
à côté du monaftere de Dereefne, Iplus de 100. pas, mais elle ferelar-.
bâtiment de bois, ceint d’une mu- gù Peu a Peu & a cnvlron une déraillé
de même , d ’ o ù l ’ o n voit la mi lieue plus bas; g
. - , , ville d’Oejl-ioega , ou à'OuJliough ,\ Le mngt-deuxieme nouscontmua-
qui paroit beaucoup de ce côté-là:!mes notre route au nord fur e ft,&
ga. l pai