jj -D3 . de la terre en defçendant. Il y en
j3.Aom. àvoit defemblâbles à gauche, vers
le haut, proche de la tour, Schrie
plus große que toutes lés atitrésTur
le fommet de la montagne. Oh én
trouvera là repréfent^tion au nùm.
39. Je montai erifuite, avecaffez de
pein'e & de danger, cette montagne
efcarpée , 8ç fus obligé de m’àrrê-
ter plufteürs fois en‘chemin. Etan t
parvenu 'au fomnlei: j ’y trouvai Une
voûte foüterraine,où l’on dëfcend,
fept à huit pas 3 au fud, pat Uiië
grande arcade de großes pierres polies
& bien jointes j mais elle eft enfoncée
8c remplie de décombres.
Il y a une autré âicade entiere,.vis-
à-vis de celle-ci s àu nord-eft, dont
l’ouve'rture-, fait horreur en jettàiit
la vile en bas, à caufe de fa profondeur
entre les montagnes , qui
l ’environnerit. Adflî n’y a-t-il point
de muraille de ce côté-là, dont'on
n’a pû approcher. Ces deux arcades,
qui fervënt d’entrée' à cette voûte,
font ,à 44. pas q e diftance l’une
de l’âlftÿé.' Lors qu’on eft déiceh-'
du dans cette voûte, on ttouvc à-
droite un paffage affez court 8ç af-
fez étroit avec une efpece de fenêtre
, qui donne contre le rocher de
- là'montagne: On trouve une autre
entrée à côté de .celle-ci 3 mais fort
courte, parce que cet endroit¿qui
eft à l’eft, eft à l’extremité- de la
montagne-. On pafle à gauche, de
l ’autre cÔt'é, qüi eft à l ’ôùéff, pair
deffoüs une arcade en forme de porte
, mais fi biffe qu’on eft obligé
de fe courber pour entrer dans un
petit appartement,duquel onpaffe
dans un autre femblable par une petite
allée, 8ê dé là dans mi troifië-
tae'j lefquels font tres-bien voûtez.'
La: muraille fur laquelle fes voûtes
font poféés j a cinq pieds d’épaif-
feué à l’ëntiéé,& huit en avançant,
8c ces appartemeris ou ces voûtés
font féparées les unes des autres par
de petits paffages; Il y faifoit fi
obfcür qite je n’ofrii pénétrer plus
avant , n’étant accompagné que
d’uné feule perfonne, outre que le
chemin de la dernière vouie étoit
■ rempli de pierres 8t de décombres.
Je conclus cependant, qu’il-falloit
que la plus grande partie de ccs>i:-q ,
voûtes traverfafferit la montagne à 13 . o û é
l ’oueft & aù'nord-oiieft, où eft fa
longueur. J ’obferÿâj. àuffi, qrie les
pierres dès voûtes des paffages, qüi
font plattes , étôié’nt de la largeur
de ces’paffages, poféés par les deux
bouts fur les murailles",. 8c que toutes
les pierres y étoiént bien jointes
St bien cimentées ; quoi qu’elles ne
le foient pas fi proprement., que Propreté
celles des bâtimeris des anciens s & e e n sR o -
fur tout des Romains qui orit excel- mains en
lé en cela. Oh le voit iufiiucs dans K H I 1 .les pierres
leurs grands chemins, & fur tout desbâti-ï’f .
dans ce qui fefte de celui de Na- mcns'
pies, nommé Via Appiâ. U EgypteCelle deà
nous fournit un autre exemple de ^STp"
la délicateffe des àncièns à cet égard,
dans la feule des fept merveilles du
monde, qui fubfifte aujourd’hui,
c’eft le chemin intérieur par où l’on
monte aux fameùfes Pyramides de
ce païs-là; dont j’ai été le premier
qui ait fait la defeription, dans la,
.relation de .mon premier, ; voyage.
Cès pierrès, qui ïorit'd’ûiiç grôf-
feur prodigieufe, font fi bien Jointes
, qu’on a, de la peine à remarquer
l ’endroit où elles le font, oit-
tre qu’elles font polies comme deS
glaces de miroir, au lieu que celles
de l’ouvrage, dont je viens de parlers
ne le font point du tout.
Au fortir de ces foutes fouterrai-
nes je inefurai la largeur de la montagne
par en haut, & trouvai qu’elle
avoit environ 50. pas à l’endroit
le moins large, & 80. au nord-oueft.
On trouve vers le milieu de cette P u its iM r
montagne un grand puits ; mais je sereüL
n’ofai en approcher affez près pour
regarder dedans s de crainte d’y tome
ber, les bords en étant dangereux :
c’eft la feule ouverture que j ’y ayé
trouvée: Les tou'rs, dont, la murâil- ’ ‘
le'du bâtimént, qu’on voit fur la
montagne, eft flahquée, font à 70'.
ou 80. pas de diffance les unes des
autres s à Péndroit où elles font les
plus proches. Cette muraille def-
eénd beaucoup plus bas 3 autour de
la montagne à l’eft, . ou je croi qü’eL
le a bien une demi lieuë de .long:
Nous defcéndîmes bien plus facilement
que nous n’étions montez , par-
V 2 -......ce