1763. Heronife, eft à 180.werjles de M o f
ij. AViil. cou par eaùjà.caufe des grands détours
de 'la riviere, für laquelle il
y a Un pont; ou plutôt Un radeau,
lemblable à celui dont on vient de
parler. Nous y reftâmes jufques à
7. heures pour donner le tems aux
matelots d’appareiller leur voile.
Sur le foir nous parvînmes
L'Occa. à la riviere d’Occa, qui vient du
midi 5 à l’endroit oit la Moska y
tombe. Elle eft fort la rg e, auffi
bien que la Moskct, qui nous avoit
paru petite jufques là. La fource de
cette riviere n’eft pas'éloignée des
frontières de la Tartane Crimée.
Elle traverfe la partie méridionale
de la Mofcovie, & paffe à l’eft de
la ville de Mofcou, au travers du
Duché de ce nom, & va fe décharger
dans le TVolga à côté de la ville
de Nif-Novogorod, Ce quartier-
là eft'trést.agreablè, aiant à droite
le bourg de Kiekiena Serophof, où
il y a deux gr'ands bâtimens, dans
l ’un defquels demeure lé gouverneur;.
8c à.gauche un autre village
avec, uri autre grand bâtiment ; à
10. werjles de Kolomnd. Le coür's
de la riviere y étant beaucoup plus
droit, nôits avançâmes davantage,
fans nous arrêter pend’ant la nuit.
'Le vingt sfiscieme. au matin, nôüs1
paifâmes à côté du village’d e De-
denawa à gauche., où il y a uiië
belle églife fur la rivieré', à 30.
werjles de Kiekiena.. Qn y voit1 à
droite& à gauche, un bois formé de
petits arbres, 8c la riviere y eft toujours
également large. Ce jour-là
hous paifâmes encore devant plufieurs'villages
8c trouvâmes enfuitë
des montagnes plus élevées 8c'-fort
agréables ; mais la riviere y recom-
inence à ferpenter. Pourfuivant notre
route à l’eft-nord-eft, le terrain
8c les arbres nous y parurent d’une
verdure charmante, 8c je deffinai
aii dernier^coin de la montagne une
viië, qu’on trouveraau nam. 19; A-
prës avoir palfé ces montagnes, què
nous n’avions eues qu’à.droite, nous
trouvâmes la riviere fort retrecie,
'8c fur le foir des colines couvertes
de petits arbres à droite 8c à gauche:
Le vingt - feptième au matin ;
nous vîmes Ùné haute'-'montagne à-'jÿgj r
droite,■ 8c plufieurs villages à gau. ¿j;
che; avec:des vacheS 8c des brebis,
qui paiilbient dans lepaïsf Cependant,
il venoit tous les jours des
pêcheurs dans de petites barques;
faitesdetroncs d’arbres créufez,nous
apporter plus de perches Sc de brochets
3 pour 3. ou 4. fols -, que 7:
ou 8. perfonnes ri’én poiivoient
manger; Avançant toujours à l’eft,
nous trouvâmes à gauche une Ifle
aifez longue , remplie d’arbres'; 8c
enfuite plufieurs villages au pié
des montagnes, 8c le beau monaf- -
tere' de Bbgoflova, bâti de pierre, Beau io-
très-agréablement fitué entre des “aftere;
arbres fur* ' une montagne. On
Voit à côté une grande plaine
verte remplie1 - de bétail , lai
quelle s’étend jufqües à la riviere:
Ce moriaftere eft au nord-bueft,
à 20. werjles de Pereslaw. On en
trouvera le deifein au num. 20. Le
terroir-y eft très-fertile 8c rempli
de villages. Sur les 3. heures nous
eûmes un terrain bas; 8c une heure
après nous trouvâmes un golfe de
la riviere Prorater, à 15.iàêrjlesde:
Perestais). Nous en trouvâmes peu
après un autre, auffi grand qu’une
rivière , lequel- s’étëndoit fort-avant
dans 13; terres. ' Une heure z-
prèïi un 3e. à droite , qui couloit
auffi'entre lès terres, vers les montagnes;
8c s’étendoii: de tous côtes’.
Pour m o i, je crôi qdë c’étoit une
inondation; La riviere recommence
à ferpenter en cet- endroit; Sur
les 6. heures nous appèrçûmes lè
village de Fabrenevùaixsx ime éminence,
Sc le pais prefque tout iribn-
dé audeifous ; jufques par delfus les
arbres & reffemblantâune mer. L'e
terrain de çé quartier-là paroit fa-
blonneux. Nous y rencontrions fou-
vent des barques venant de Cafan
& d’autres' endroits , tirées a la li.
ghe par bien des gens, 8c avec beaucoup
de peiné. I l eft vrai qu’elles
vont à la voile; lorfque le vent eft
favorable. Nous vîmes en ce quartier
là, quantité de Canards ; de be-
Casfines., de ■'.vaneaux 8c. d’autre gibier,
8c ’Hous Arrivâmes • fur le foir
devant le monaftere de Borofskei
K 3 bâti