dans la troifième divifion , dont la I lances; la première f ui a une ron*
troifième porte des baquets; la dache,une,8cles deux autres chacune
tripue des efpeces de bouteilles, 8c trois, qu’elles doivent tenir ferrées
la cinquième dès jambes humaines, des deux mains. Le licol duboeuf,
toutes fuppofitions : au lieu de ce- qu’on y mene, devroit être attaché
la, il devroit y avoir^.figurespor-1autour de fon mufeau , au lieu de
tant des habits, lefquelles font affez I l’être autour descornes-, & la queue
défigurées à la vérité; mais cepen- lui devroit tomber jul'ques à terre,
dant çonnqiiTables. Il devroit de- ferrée contre les jambes, dont la
plus , y avoir 8.figures dans cette droite de derrière nedoitpasparoî-
divifion, dont il y en a 5 , qui ont tre, En un mot la figure de ce
de larges ceinturesautoùrdu corps : \boeuf ne reifemble nullement à l’o-
& les deux dernieres , à côté des iriginal.
deux boucs, que Mr. Chardin a re- La fixième , ou derniere divifion
prefentées avec de grands bâtons, de Mr. Chardin, repréfente 6.figit-
devroient embrafferces animaux-là, res , dont les 5. premieres ont chaqui
n’ont qu’une corne au front, 8c cune un carquois fur le dos, 8c une
fontfortdiiferensdesliens. Déplus, machine inconnue à la main; pure
ces 2.figures devroient être un peu invention, outre qu’il devroit y a-
courbées , 8c moins élevées que les voir 7. figures,dontla première,qui
nutres. conduit celle qui la fu it, devroit
Mr. Chardin n’eft pas plus exaét avoir un bâton à la main, 8c un ha-
à l’égard des figures de la quatriè- billement fort différend de celui
me divifion , où il repréfente auffi: qu’il lui donne, avec une ceinture,
la première, tenantune machine in- dont les bouts paroilfent par de-
connuë à la main, au lieu qu’elle y vant. Les 5. figures quifuiventcel-
devroit avoir un grand bâton : la le-ci doivent avoir des boucliers,
fécondé doit élever fon bouclier juf- des robbes fort courtes, 8c des eu*
qu’à la tête du cheval qui la fuit, lottes qui leur defeendent jufques
lequel devroit avoir les 4. pieds à fur les pieds; la quatrième 8c la as-
terre, 8c la. figure qui eft à fon cô- quième des anneaux à la main,8c la
té , le pied droit devant le gauche fixième un trident, ou une fourche
du cheval, dont la queue doit être!à trois cornes. Celle-ci devroit ê-
retroulfée. Les trois figures fuivan- tre fuivie d’un cheval, qu’une fep-
tes ne font pas mieux repréfentées, tième figure tient par la bride , ha*
outre qu’il devroit y en avoir qua- bi'llée comme les autres, 8c ce che-;
tre, dont la première doit tenir un val doit avoir les 4. pieds à terre,
anneau de châque main, 8c les trois 8c la bouche derrière le bouclier de
autres devroient avoir des habits fur la fixième.
les bras. La derniere figure de ce,t- Moniteur Chardin repréfente,
te divifion de Mr. Chardin , y elt dans la première divifion du dernier
repréfentée portant des jambes humaines
à la main, dont je ne fau-
rang, un t figure qui tient la fécondé
par la matn ; 8c la troifième 8c la
rois comprendre la raifon, puis qu’il I quatrième avec de petits baquets ;
nes’ytrouve,8cqu’iln’y ajamaiseu
rien de femblable. Les ceintures que
ces figurés ont autour du corps , y
font aulli trop baffes, 8c les bouts en
devroient paroitre.
A l’égard de la cinquième àiv'fivm,
Mr. Chardin y repréfente S.figures,
8c il n’y en doit avoir que 7. la troifième
ne fe voyant pas ; outre que
les habits n’en font pas comme ils
devroient être, 8c qu’il n’y a que les
3. dernieres, qui devroient avoir des
une cinquième qui tient quelqu’au-
tre ehofe, 8c deux autres à côté d’un
cheval, attelé à un chariot. Cette
divifion fe trouve exactement fous
la première , du premier rang , au
pied de l’efcalier, fur lequel il pa*
roit 6. figures vêtues de la même
maniéré , avec de longues robbes
pliffées , tenant châcune une lance
des deux mains, 8c aiant toutes le
carquois fur le dos, à la refervede
la derniere. Il paroit quelques autres
ttts figures devant celles-ci, mais
on ne fauroic en diftinguer le nombre.,
tant elles font défigurées 8c
rompues. Ainfi nous pafferons aux
cinq divifions , qui fuivent, 8c le
Lefteur pourra comparer celle dont
on vient de parler , où l’on trouve
un cheval attellé à un chariot, à
la fécondé divifion de mon deuxième
rang. _ .
Il paroit dans la fécondé divifion
de Monfr. Chardin, 6. figures avec
un cheval, tenant un pied en l’air,
fort différent de celui que j ’ai re-
prefenté. La première figure de cette
divifion devroit avoir de grandes
manches longues ; celle qui mene
le cheval lui devroit tenir la main
fur le corps,8c ce cheval devroit a-
voir les 4. pieds à terre; outre que
les vêtemens des figures n’approchent
en aucune maniéré des originaux.
Les 3. dernieres figures devroient
auffi tenir les mains plus é-
levées, 8c avoir les têtes défigurées.
Dans fa troifième divifion, ce Chevalier
reprefente 9. figures, dont il
y en a 8. qui ont des habits velus,
fort.extraordinaires 8c fort differens
de tous ceux qui fe trouvent à Ter-
fepolis. Celle du milieu tient quelque
chofe de fingulier à la main,
au lieu de deux baquets comme je
l’ai reprefentée.
Sa quatrième divifion ne contient
que- 6. figures, habillées de la même
maniéré, au lieu que la première
devroit être différente des au
très, avec de grandes manches 8c
un bonnet particulier. Les autres
devroient avoir des culottes plifféès
tombant à demi jambe, 8c les bof-
fesdu chameau, qui les fuit, ne font
pas en leur place, 8c trop éloignées
l’une de l’autrè ; outre que cet animal
devroit avoir le mufeau fur la
tête de la dernière figure.
Monfieur Chardin a 7. figures
dans fa cinquième divifion, dont la
première devroit avoir de grandes
manches, 8c la fécondé 8c la troifième
d’autres vétemens : les balances
de la troifième font trop plattes;, 8c
ne devroient tenir qu’à deux ’greffes
cordes, au lieu qu’il leur en don-
T o m. II.
ne trois'déliées : La quatrième qui
tient deux vafes de .chaque main,
y devroit tenir des anneaux : La
cinquième devroit ferrer 1a lance des
deux mains, 8c le mulet ne devroit
pas être conduit par la bride; outre
que les ceintures des figures devroient
être plus élevées.
Le Lion, Se le Taureau qu’on voit
dans la même planche, ne reffem-
blent nullement aux originaux. Le
Taureau y eft reprëfenté la gueule
ouverte 8c tournée vers le Lion,
avec trois pieds à terre 8c le quatrième
élevé, fa queue donnant contre
les jambes de derrière du Lion ,
8c avec deux cornes à la tête ; au
lieu qu’il n’en doit avoir qu’une au
milieu du front ; la gueule fixée fur
fon propre corps ¡une grande oreille;
la tête bridée, les deux pieds
de derrière pofez contre terre avec
force, îe droit derrière le gauche;
la jambe gauche de devant courbée
en l’air comme pour faire un faut,
fe défendre 8c fe fervir de fa corne.
La quatrième jambe n’en devroit
pas paroitre , 8c il devroit
avoir la queue entre les jambes de
derrière, avec des ornemens fur le
corps. Le Lion devroit auffi avoir
la jambe droite derrière la gauche ;
la queue courbée jufques en terre,
8c la pointe retrou (fée; chofes di-
reftement contraires à la repréfen-
tation qu’en fait Monfieur Chardin,
qui n’a pas mieux réufli à l’égard
des grifes 8c de la jambe de
devant de cet animal. De plus, ce
Lion devroit mordre le Taureau par
; derrière , 8c non par le milieu du
corps, 8c il doit avoir la tête fort
différente de celle que ce Chevalier
lui a donnée, avec des ornemens,
qu’il a omis. Le rocher, qui paroit
derrière ces animaux, devroit
i auffi être la moitié moins élevé, 8c
une fois plus étendu, 8c avoir des
feuillages vers le bout. Outre cela,
| il n’a pas repréfenté comme‘moi,
les figures rompues, qu’on voit encore
au rocher de l’efcalier.
Je m’imagine que les figures qui
paroiffent fur l’efcalier, au bout de
la 5.8. planche de ce Chevalier, y
font mifes pour repréfenter celles,
L l l "d o n t