V : O : Y Á G Ë S
Il 'ne’-s’y ■erôi'l-^ë-güérè&etjieiecerieSi
û cë'n’èft'1 dès:ipëaux; d’ours Se .de;
rëflàrâs-ratigëS, Mais l l y àuir'bbis!
àiquelquèS-li’eüës dèlàÿnbtnmë Heét-\
koï-JVolÎock y- qui pradùMPdês foüru-
îëS’ gfifèS àd!rtì r'àbles ydôht1 là cd#
lëtir né change pàsendyyverÿ Sc'dont
lê-cuir éft très-fort.' - 'O li tfeft-tròù-
v-éqù’en -Mofcovie , i l n’eib pàè’
’permis‘de Iè's'‘tranfp’ôrïè¥;iaflleürsy
[ ifeiis &é -greffes amandes.-'Elles font
i toutes dëlïihéês pour là Cour.1 ; Ces
animaux’ne fouirent dans -leurs’ bois
qùertéëux' de lenir propre1 !efpeèe(,'Sê
aëtrù ifënf les -autres ,- qùi-fbntpluè,
petits de’ la -moitié. .
? 3 :'Ltìrs‘ qùel'Êrivoÿé arfivaen cettè I
-ville, iF-erPtronva les-hàbitàns àù-dL j
Bien quê-'cèüx' d’alentèlïr fôrt affari
més i parce que les 7'àrt'arîs'RalhiU-
ques & les Cofaques, venoient de faire
16921.
ij.'Juièi
Fourures
admirables.
L á viíle
de T u rneen
a-
Iarmée
par les
Tartares
K a lm u -
ques.
L e G ou verneur
y pourvo
it.
L ’Envoyé'
s’embarque
fur le
T o b o l.
^ Son arri'
v é e à
T ob ols -
ka.
-u ne invafien-enS-yberie-, - où--ils -a--
voient pillé plufieurs villages, dont
ilsavoientmaffacréles habitans- &
qu’ils menaçoient cette ville, dont
ils n’étoiçpt,qu’4 13 • beuë$d’/4l{e-
éiagnt: ' rfylais leCoWëlhéùir fit venir
cies troupes de ïaj«/'/.cScde',quél-
:-q,ues autres .plaçes , 'àvec lelquelleS
il donna la chaffe à ces Tartares,
qui perdirent beaucoup de monde.
■ v
IL pe voulut pas s’y arrê ter à caü-
fe de cela, & s’embarqua le vwgt-
fixvèmeiu'c le Tobol, aprèsf avoir chang
é .de, rameurs, & avoir reçu une.
-efcorte de foldats. Les rivages de
.cette riviere font bas, St fujets aux
-inondations au printems. Ils ne laif-
fent pas!d’être habitez en partie, par
des Tartares Mahometans, & en partie
par des RuJJiens. Cette riviere
produit toute forte.de bon poiffon.
Le premier de Juillet il arriva
heureufement à Tobol ou Tobols-
ka, place forte, où l’on trouve un
grand monaftere de pierre, garni de
hautes tours , 'qui pourrait paifer
pour une .fortereffe. Cette-.ville eft
îituëé furi! urne montagne, ,-au confluant
de VIrtisôc du Tobol. Le pied
de 'cette montagne & le rivage de
VIrtis font habités par des Tartares &
âesBitchares'Màhàmetans, qui trafiquent’
beaucoup fur ce flëuye parmi
lès Kalmuques, Sc Vont même delà’
julques à la Ch'the. Lors qu’qn petit xûÿsa.
palier en fureté parmi les^Kalmuqaes,
c’èft le.pluPcaurt chemin, ppur s’y
rendre, pàr le Lac dejamufihowa. i
Tobol eû ccapitale > de la-Sybeifiex heferip-
Sàjurifdi£tion.os.’étend du Sud,-,jufi ^on de-
quesfau-delâ de Bàrabu.-,\ .«te Wtrgo- i»™:
tur. jufques:1 à .la 'riviere 'tàiOby^; à .'l1
Feft:dès Àariwitdes \\ au . nordr juf-' C,-n»
quéfsau pàisdezOJliaqueS -, & à l’ou* •M5i
bit jufquesà'C^Æ,,. &, à-lai riviçre;.de
'Zussawaiay- Leipaïs 'd!alenibur;:eft
■bietfpeuplPtant.de RuJJiens. quiis’api
pliqùentà'liàgricnlture^ que de php
'iÎÈtârs au trèsr Ipèuplës ■ ; Tartares oJBc
-Pày'enS ii '-qui ' font ' tributaires, dû
-©za’r. . Les b’ièdsy abondentiteHe.-
titent-i qd^Sffri’iy do.nnequc 16. copsj
<58 fôls'j dé1 il os. ;livres ;de farinedp
fsgfe' i-'Ubibeeuf n’y vaut que '6,.-, :à
7-florins j un afiez gros cochon 3 Oj
à-35. fols} &- il y a tant de poiffon
dans ITrtis, qu’un éturgeon de.4,0;
à 5.0. Uvres ? -n’y coûte pas plus de y.
à 6. fols, &: ils font fi gras, que la-
grailfe a plus d’un pouce d’épaif-
.fêurfurreaudaris lè\chaïideron.. Ce
pàïsproduit pareillement beauepup
'd’élansi decerfs , de daims & c -, des
bevrés/dès fàifans j dés' pêrdfix,
des cignes, des oyes fauvagès, des
canards, des cicognes, & toute forte
de gibiçrs â meillept- marchéqjfe .
la viande de. boucherie. Au refte,
• cette ville eft pourvue d’une bon- 1
ne garnifon de. troupes ¿eglées , &
peut mettre en campagne plus, d.e'
9000. hommes i au premier ordre
de :fa Majeflé Çzarienne. Il s’y
trouve outre cela, quelques mille
Tartares ¿ q u i font aufli obligés. de
.fervir fa-Majefté -à cheval, lorfque'
l’oeçafion le requiert.'
Les hordes des.Kalmuques & des Co- Courtes
faques ,, qui dépendent du Tejlicham nuques"
ou Chef des? Tartares Bugares, font fur )es
fouvent des courfes fur les frontie-
res du Czar , aufli-bien. que ceux
à’Uffimir & de Baskir ; mais on met
aufli-tôt la garnifon de Tobol à leurs
troufles. Il.y, a un ^lecropolitain dans
cette ville, qu’on y.envoyé dcMoj*
.cou, lequela la jurifdiftion fur tout
le Clergé de, la Syberje. &ç de. là
Daitrie.
Il n’y a que icSo. ans ou environ, Coitr-
que