_o6 vue l’Ile de Ceilon, avançant au fud- Ititude méridionale, Se au 127. de- i 70g,
- ' eft fur eft par un tems variable ac- gré 25. minutes^ de longitude. n.F«r, .Janv. compagne de pluie 8c de tempête, Nous reliâmes ainfi, pouffez decôqui
nous obligea d’abaiffer le perroquet.
La nuit du treizième nous
apperçumes à la prouë, l’étoile du
nord fort baife , chofe extraordinaire
, puis qu’on ne la voit guère
en approchant de la Ligne, 6e fur
tout lors qu’il fait mauvais tems.
Le •dixhmtûme le vent fe mit au
nord-ouëft, 8e nous fîmes route au
fud-eft fur eft, 8e paffàmes la ligne
Equinoxiale, jufques au o. degré,
31. minute de latitude meridionale
, 8e au 124.degré, 32'. minutes
de longitude. Le dix-neuvième, le
té 8c d’autre par la tempête , jufques
à l'onzième du mois , que le
vent fe mit au fud-oueft avec allez
de force. Nous nous trouvâmes
fur le midi au 5. degré.,3.minutes,
pourfuivant toujours notre route à
l’ei^rfad-eft , par un tems couvert
8e pluvieux. Nous jettâmes la
fonde à l’eau fans trouver de fonds.
Nous avions vû la veille quelques,, mouettes b. la. n.ch es SMHl Mouct- . , marque qu on t e s , m s rn’eft
pas loin de terre, à ce queq™ qu'on
j . r r . j . > t e ft p ro c h e diient les gens de mer3patcequ el- de la terles
ne5’en éloignent guère. Il en«-
vent" étant à l’ouëft-fud-ouëft, nous parut une autre le lendemain, 8c
continuâmes notre route au fud-éft nous avançâmes pendant la nuit au
fur fud , au o. degré 38. minutes,
8e le vingtième nous parvînmes au
1. degré, 45. minutes, 8e fur le matin
, le vent étant oueft-nord-oueft,
8e allez frais, au 2..degré , 8. minutes
, faifant route au fud-eft fur
e ft, par un très-beau tems, qui continua
le lendemain. Le tems chanfud
oueft, avec peu de voiles. Enfin
, après avoir erré allez long-
tems de côté 8e d’autre par un tems
variable, nous apperçumes l’Ile L.I)(;
d'Engano au fud-ouëft , à 7. ou 8 . ¡¡'Enga-
lieuës de nous, 8e à côté,les mon-"0-
tagnes du terrain élevé de Zillabar,
au nord-eft. Nous pourfuivîmes
gea enfuite, 8e nous eûmesalfez de I notre route entre deux , ravis d’apeine
jufques à la fin de Janvier.
Il fe remit au beau à l’entrée de
Février, 8e nous eûmes de la chaleur
8e des calmes. Mais le vent
changea le quatrième, 8c le temsfe
couvrit, ce qui nous fit efperer du
changement, car nous craignions
fur tout les calmes , qui auraient
pû nous arrêterlong-tems.. Lèvent
s’étant élevé au fud-ouëft , nous
pourfuivîmes notre route au fud-eft
fur eft. Le cinquième le vent continuant
à nous favorifer nous parvînmes
au 4. degré , 32. minutes
de latitude méridionale , 8c le
tems changea peu après, fans que
nous pûfîions appercevoir la terre,
allant toujours au fud-eft. Enfuite
, nous eûmes du gros tems 8c
de fortes' pluies pendant là nuit,
chofe allez ordinaire fur la côte occidentale
des Indes en hiver. Nous
pourfuivîmes cependant notre route
à l’eft-fud-eft , avec peu de voiles
,t parce que nous approchions
voir découvert la terre , après l’a- ;
voir tant fouhaité. Nous avança-*
mes enfuite à l’eft-fud-eft , le tems
étant toujours variable, 8e accompagné
de pluie, puis au fud-eft jufques
à l’eft , 8c enfin à l’eft , 8c à
l’eft fur nord ;, étant environ à 7.
lieues de la côte occidentale. On
y jetta la fonde à l’eau fans trouver
de fonds à 80. bralfes de profondeur.
Le feizième nous vîmes le
terrain élevé , au nord-eft , étant
environ à 5. lieues de la côte , 8c
nous nous trouvâmes fur le midi à
la hauteur du 6. degré 15. minutes
de latitude méridionale. Delà, nous
vîmes l’Ile Impériale à l’eft-nord-eft ne impe
8e à demi-eft , à 6. ou 7. lieuës d u rialc-.
cap. Nous avançâmes enfuite à l’eft,
par un très-beau tems , 8e le vent
s’éleva tellement vers le foir , que
nous approchâmes du détroit de la
Sonde. Nous trouvâmes en cet endroit
plufieurs pièces de bois flottantes,
fur lefquelles il y avoit des
des’cô'.es. Avançant toujours à l’eft oifeaux. Faifant route à l’eft fur
pour'gagner la terre, nous parvîn-fud , par un tems couvert, nous
mes au 4. degré 38. minutes de ,1a- nous trouvâmes, fans y fonger le
dix