1707.
z i . Mai.
Voit des marchandifes. Les Ruffiens, I hautes montagnes, qui font toujours
qui devoient paifer l’hyver en ce couvertes de neige. Nous fîmes
laeu-là, y avoient fait des barraques voile à a. heures , aiant 80. perde
bois, & les autres étoient fous des fonnes à bord, en comptant les mate-
tentes. J’en fis le deffein que voici, lots, 8c parvînmes fur le foir à la hau-
Troisjoursaprèsnousapprochâmes ItemdeDerbent, à 5. lieues de Nie-
du rivage, qui n’étoit qu’à un quart 'fawaèy , fans pouvoir découvrir la
de lieuë de nous, 8c on commença à j ville. Pendant la nuit, nous fîmes
embarquer les marchandifes , qui voile au nord, 8c perdîmes la terre de
confiftoient en foyes 8c en ris; mais vue à la pointe du jour; 8c lèvent
il fallut S’arrêter pendant quelques 1 s’étant changé, au coucher du foleil,
jours à caufe de la Violence de la nous mouillâmes, vers la côte de
poulfiere, caufée par un vent d’eit, à
Tirk, fur 30.brades d’eau. Le quatorzième
quoi cette côte eft fort füjette, com
nous continuâmes notre
me on l’a déjà obfervé. J ’y fis aufli route avec un vent d’eft, qui ne du-
le deffein du rivage , qu’on trouve raquejufquesaufoir, que nous fû-'
aünum. 240, avec les tentes , les mes obligez de remettre à l’ancre ùbarques
8tc
Le huitième Juin on embarqua toute
chofe, 8c la plus petite barque fit
voile pour A[tracan, d’où il en arriva
deux encemoment,8tuneautre
de Tarku ou de Tirk. Sur le foir je
me rendis à bord de la plus grande a-
' vec le Confili, quelques Rlifflens 8c
3. ou 4. Arméniens. Lé lendemain
je delfinai une autre Vue de Niefawaey,
de defius notre barque, comme
on la voit au num. 241. avec de
ne fécondé fois. Le dix-huitième le
vent fe mit à l’eft-nord-eft, 8c nous
remîmes à la voile, 8c trouvâmes fur
le foir id. 9. 8c 8. braffes d’eati ; /. 8c
6. vers le matin, 8c 4. fur le midi; 8c
l’eau plus blanche 8c moins falée
qu’auparavant. Nous rencontrâmes
au ffi une barque d’AJlracan, qui al-
loit à Niefawaey, 8c le Coriful fit tirer
un coup de canon pour obliger ld
patron de fe rendre à fon bord. Sur
les 4. heures on trouva l’eau fi douce,,
qu’on