jwq^ partie inférieure duquel on voiten-
9. Nov. core 12. marches , & 15. au-deffus
du perron ou du pallier , ehâcune
aiant 6. pieds 8c deux pouces de
large. Les ailes de cet efcalierfont
ornées de petites figures, & le mur
qui en fepare les deux rampes , &
qui a encore 8. pieds de haut, en
a qui font prefque auffi grandes que
nature j mais les pierres en font'fort
endommagées. On y yoit fur le
front un lion combattant contre un
taureau , & quelques pierres rompues
fur lefquellesil y avoit des ca-
raileres. Il y a des lions femblables'
fur les ailes de l’efcalier, mais
plus petits, auili avec des carafte-
res, 6c des figures prefque grandes
comme nature. On en voit de même
de l’autre côté des murs , avec
des figures de femmes prefquetou-
tes éfacées. Le principal efcalier
de ce bâtiment étoit à l ’oueft, non
pas du mur de la façade , mais de
l’endroit le plus élevé , contre le
grand Edifice , différant des autres
en ce qu’il étoit pofé directement
devant le mur, large par en bas,ôt
fe retreflifTant par degrés en montant.
Il a deux rampes comme les
autres, l’une à l’oueft 8c l’autre à
l’eft, dont la derniere a encore 2 7.
pieds de haut. Celle qui eft à l’oueft
a 23. marches , & le tems en a
détruit 8, nonobftant qu’elles aient
toutes été taillées dans le roc. Lors
qu’on eft parvenu fur le perron de
la première rampe, on trouve la fécondé
divifion de l’efcalier à côté
du mur, de l’oueft à l’eft, laquelle
a 30. marches , prefque toutes en
leur entier , aiant 4. pieds 8c 3.
pouces de large, 6c 1. pied 6c 3.
pouces de profondeur. La rampe
qui étoit à l ’eft, 6c qui étoit fem-
blable à l ’autre, eft prefque entièrement
détruite, 8c il n’en refte
rien, qu’une partie du mur avec 2.
ou 3. marches. On trouve entre
ces deux rampes une étendue ou
place.de 117. pieds, à compter du
mur du perron, le long duquel les
bâtimens s’étendoient à 8. pieds
de diftance. Il y avoit des colom-
nes entre cet édifice élevé , 6c les
portiques dont on a parlé , mais il
n’en relie des veftigés que de qua- 1+04.
tre, 6c deux pièces des bafes, qui 9* Nov.
parodient encore au-deffus de la
terre. On trouve 4. portiques par--
mi ces dernieres ruines, fur chaque
pilaftre defquels il y a en dedans
une figure d’homme 6c deux de
femmes, qui lui tiennent un parafai
au-deffus de la tête, femblables
a celles dont on a déjà parlé. Il y
en avait de pareilles fur ceux qui
font à l’oueft, tenantaufliquelque
çhofe à la main, aufli-bien que fur
ceux qui font à l’eft ; 8c deux hommes
armes de lances fous les deux
autres portiques , comme fous les
précedens ; avec trois hommès dans
quelques-unes des niches ou-fenê-
très, tenant auili quelquechofedé
rompu â la main ; mais ces dernieres
figures.font fort endommagées.
Il y en a aufïi deux de part 6c d’autre,
dans les deux niches^qui font
au fud, dont l’un tient un bouc par
les cornes d’une main , 8c l’ autré
appuiée fur le col de- cet animal.
La fécondé avoit auffi apparemment
quelque chofe a la main, que le
tems a détruit.
On trouve entre ces ruineS-ci, 8c
les derniers édifices qui font vers
la montagne, quelques pilaftresornés
de figures femblables aux autres
: mais avec cette différence
qu’une des femmes tient une ma-
| chine courbe au-deffüs de la tête
de l’homme , lequel tenoit auffi
quelque chofe qui eft rompu. On
voit des machines femblables à la
main de plufieurs autres figures,
qui femblent - être à côté de quel-
Iques grands perfonnages, lefquél-
les pourroient bien êtredes queues
de chevaux marins , dont les per-
fonnes de condition de ce paï.s-là
fe fervent encore aujourd’hui pour
ehaffer les mouches. Ces fortes de Quvuïs
queues y coûtent jufques • j 11 o 1 . à ..rtio; o7 v<a!uccxh mc‘a--
rixaaues, 6c on y met une poignée rins pour
d’or, qui eft fou vent garnie de pier- Çhairer
reries. Le Roi 8c les grands Sei- ehM.°U
gneurs en portent de même attachées
a la tête de leurs chevaux,
lefquelles leur tombent fur la poitrine.
On trouve auprès de ces édifices
1 7 0 4 . ces deux pierres fort élevées , mais
ÿ, Nôt.’ tout le refte eft prefque fous terre.
On ne lai fie pas de voir à une petite
diftance, au nord, deux portiques
avec leurs pilaftres, fur l’urt
defquels il y a la figure d’un homme
8c celles de deux femmes, dont l’urte
lui tient un parafol au-deffus de la
tête s 6c au-deffus de ces femmes,
une figure avec des ailes ,. qui s’étendent
jufques au côté ■ du portique.
Le deffous du bu île dé cette
petite figure femble fe terminer
en feuillages des deux côtés, avec
une efpece de frifure. Il y a fut
le fécond un homme affis dans
une chaife,- tenant un bâton â la
main, 6c un autre debout derrière
lui , tenant la main droite fur fa
chaife, 8c de l’autre quelque chofe
qu’on ne'fauroitdiftinguer.. La petite
figure qui eft au deffus, tient
une efpece de cercle de la main gauche,
6c montre quelque chofe de la
. droite. On voit fous ce portique
3. rangs' de petites figures, tontes
les mains élevées;6c fur un troifiè-
me pilaftre qui-refte encore, deux I
femmes tenant un parafol fur la tête
d’un homme. La terre y eft auffi
couverte de plufieurs pièces de co-
lomnes, 8c d’autres antiqu'itez,entre
lefquelles il y a trois bafes vi-
fibles. Ces portiques ont 9. pieds'
de profondeur8cautantdê largeur,
6c font enfoncés de quelques pieds
en terr'e.-. "•
• On paffe d’ici aux dernieres ruines
des édifices, quLfont du côté
' de la montagne, dont on a marqué
.. . la circonférence. Elles font repré-
fentéês du côté-méridional, où l’on j
trouve deux portiques, fous chacun
desquels il y a un homme affis
dans une chaife, tenant un bâton
de la main droite ,8c de la gauche
une efpece de vafe,8c derrière
lui une autre figure, qui lui tient
au deffus de la tête une machine
femblable à une queue de cheval
marin, 8c un linge de l’autre main.
I l y a 3. rangs de figures au deffous
de celles-ci, tenant les mains élevées,
4. dans le premier, 8c 5. dans
chacun des deux autres, aiant 3.
pieds 8c 4. pouces de hauteur; mais
B R i N . 2é9
la figure qui eft àffife eft plus gran- 1704.
de que nature. On vpit au deffus 9. Nov.
d’elle plufieurs rangs d’ornemens de
feuillages, dont le plus-bas eft chargé
de petits Lions, 8c le plus élevé
de boeufs ; 8c au deffus de ces or-
nemens une petite figure ailée, qui
tient de la main gaücfte quelque
chofe qui reffemble à un petit vér-
re, 8c fait un ligne de la droite. Le
refte de la figure reffemble à celle*
dont on a déjà parlé.
Ces portiques-là ont 12. pieds 8c
5. pouces de largeur,fur 10; pieds
8C 4. pouces de profondeur. Les pi-
laftres enfonteompofez de 7: pierres.,
8c ont l’épaiffenr de 5. à 6v
pieds. Les plus élevez font de 2 8 b
à 30.. pieds. On voit fur les deux,
qui.font au nord, un homme affis,
avec une perfonne derrière lui, comme
aux precedens, 8c derrière celui
ci, deux autres hommes tenant
quelque chofe à la main , qui eft
rompu. Il y en a deux autres devant
celui qui eft asfis, dont l ’un
a la main à-la bouche, comme pour
falüer,.8c l ’autre tient un petit feau,
8c au deffus de: ces figures une pierre
remplie d’orneméns, moins élevez
que les précedens. 11 y a auffi
au deffous du perfonnage affis, 5.,
rangs de figures, qui ont 3. pieds
de haut. Ce font des foldats différemment
armés;
On trouve dans un de ces portiques
, à l’eft, un homme combattant
contre un lion, 8c dans un autre contre
un taureau ; 8c fous les deux,
qui font à l’oueft, des lions, dont
il y en a un avec des ailes. Ceux
qui .font à l’eft 8c à l’oueft font beaucoup
plus bas que ceux du nord 80
du fud,8c les figures en font enterre
jufques aux genoux. Les autres
portiques font enfoncés de même,
comme il paroit par la repréfenta-
tion qu’on en a faite. I l y avoit 9,
niches ou fenêtres de chaque côté
de ces portiques, prefque toutes détruites
, qu’on voit pourtant bien
qui n’étoient point percées,à l’exception
de celles qui font au-nord,
dont les 3. du milieu, font encore
entières, 8c percées de forte qu’on
peutpaffer au travers. Les pilaftres
M m 3 cn