T,_ . Celles de la 4,. ne font pas il bien
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9. Nov. vêtues que les autres, n aiant qu une
petite vefte courte & allez étroite,
avec une ceinture 8c de longues eu-
lotes 5 étroites 8c pliffées. Trois de
ces figures-là tiennent aullî de petits
baquets à la main, 8c fontfui-
vies d’un chameau à deux boffes,
avec un licol 8c une fonnette, à la
maniéré des caravanes Orientales
afin qu’on les entende de loin, fur
tout quand on fe rencontre dans des
defilez ou, de mechans chemins, où
les uns doivent s’arrêter pour lailfer
palfer les autres. Ces fonnettes fervent
auffi pour avertir,la nuit, les
gens des lieux, ou la caravane doit
s’arrêter, de fon arrivée, & pour
fè retrouver lors qu’on'eft égaré.
On voit dans la derniere divi-
fion , une figure qui a par-devant
un bâton furies épaules, aux deux
bouts duquel deux pbts font attachez
, comme pour le tenir en équilibre,
avec de petites cruches qui
en fortent. Le vêtement de celle-
ci eft ausfi des plus médiocres, &
elle eft fuivie d’un mulet ou d’un
âne, 8c de deux perfonnes armées
de bâtons , 8c ceux-ci d’une autre
figure qui tient deux marteaux. En-
fuite on voit des caraêteres, 8c puis
un grand lion combattant contre un
■ taureau , ou quelqu’autre animal,
qui a une corne à la tête. L ’efca-
lie r , autour duquel on voit plu-
fieurs figures rompues, fe trouve en
cet endroit. On compte 4,8. figures
, tant d’hommes que de bêtes
dans ce rang-là, 8c autant dans celui
qui eft au-deflus. Les 6. premières
font pauvrement vêtues, 8c
portent chacune un habit à la main :
celles qui les fuivent en portent de
femblables 8c font mieux vêtues ;
mais la plûpart des têtes en font
rompues. Ôn voit après elles un
boeuf conduit par un licol. La 3.
divifion ne différé de celle-ci qu’en
ce qu’on y mène deux beliers avec
une grande corne renverfée Sc courbée.
On voit enfuite une figure armée
d’un bouclier, 8c une autre qui
mène un cheval par la brjde, fuivie
d’une troifième avec deux cer- ■
des. Les trois autres font vêtues
comme les précédentes ; puis on mène
un boeuf, fuivi d’un homme armé
d’une lance,8c d’unerondache,
8c celui-ci de deux autres, qui ont
châtun trois lances, 8c dont les
manches font plus longues que les
veftes. Les dernieres figures, qui
fuivent, ont des veftes très-courtes,
8c des culotes longues 8c étroites,
, qui leur tombent jufques aux pieds,
8c font armées de boucliers longs,
qui leur pendent à la ceinture. Il
y en a deux qui tiennent des cercles,
8c une autre une fourche. On
conduit après elles un cheval par la
bride. Ces figures-là font repréfen-
tées en deux divifions, qui doivent
fe fuivre à la lettre A.
On voit au rang, qui eft à l’eft,..
les 18. premières figures, à compter
de i’efcalier ,' tenant chacune
une lance des deux mains: Leurs
veftes font longues 8c larges, Sc elles
ont toutes des cheveux 8c des
barbes, 8c la tête nue, fi ce n’eft
qu’elle femble ceinte d’une bande
pliifée, ou d’une efpece de diadème.
Celles-ci font fuivies d’autres figures
, armées de boucliers longs, pointus
8c crochus par un bout* avec'
une efpece de poignard court 8c large,
attaché à la ceinture ; Sc des veftes
de longueur inégale. Elles font
coifées comme les précédentes, 8c
tiennent quelque ornement d’une
main, 8c leur barbe de l’autre. Ce
rang-la confifte en 60. figures,dont
les dernieres font toutes brifées.
Ces trois divifions-là fe fuivent A.
8c B.'
Toutes ces figures,ainfi rangées,
femblent repréfenter quelque triomphe
ou une procefiion de perfonnes,
qui portent des prefens au Roi®
choie fort ufitée fous les anciens
Rois de Perfe, 8c encore en ufâge
aujourd’hui, où l’on fait des pré-
fens de cette nature au Roi le 20.
Mars,fête de la nouvelle annéefo-
laire, dont j ’ai été témoin, comme
cela a déjà été obfervé.
Après avoir paifé les colomnes,
on parvient au premier portique,
qui eft au fud , deflïné à l’eft ,
la vûë en dedans. La derniere
fenêtre à droite, en eft à l’oueft,
1704..
9* Nov.
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