I l y en a une de même de l’autre côté,
où l’on vend des verres. On trouve
au milieu de la cour de ce bâtiment,
une baraque de bois remplie
de femblables boutiques, 8c un peu
au delà un abreuvoir. Ce Caravan-
fer ai eft entouré de magazins remplis
de marchandiles, qui appartiennent
aux Arméniens 8c à d’autres marchands
, lefquels s’y rendent tous les
jours de Julfaçowc négocier. Il y a
une grande galerie, remplie d’appar-
temens au-deffus de ces magazins,
& un grand efcalier pour s’ÿ rendre.'
l i o i , Je trouvai dans le canal de ce jar-
.SeptT din de petits poiffons,dont la partie
pofterieure eft femblable à celle
d’une grenouille. I l s’en trouve de
même en Turquie , à une lieue de
Smyrne , dans un L ac , qui a une
demi lieuë de large, & deux lièuës
de tour , fitué fur une éminence,
dont l’eau fent le falpêtre & èft af-
fez.bourbeufe. line laiffe pas d’être
rempli de poiffon , 8c fur tout de
celui-ci, qu’on y prend quelquefois
à la ligne, mais affez rarement.
Je fis tous mes efforts pour en pren-
drfc, mais inutilement. On dit qu’ils
font plus gros que ceux que j’ai vûs 1704,.
en Perfe. . 3. Sep*.
Il refte à parler des Caravanfe- Ca r»vw-
rais, ou maifons publiques, qui fe fcrii-
trouvent à Ifpahan. V oici la def-
cription de celui dtjedde'e, qui eft
à la Reine mere du R o i, à côté du
Mey-doen ou de la grande Place,
dans lequel j’ai logé tout le tems
que j’ai été à Ifpahan. La porte qui
donne fur cette place, eft un grand
portail voûté, fous lequel on trouve
de petites boutiques occupées
: par des Arméniens 8c d’autres étran-
I gers,qui vendent du drap à l’aune.