iVo î . capitainecbnfenoit, 8c fit donner à
jâîNovi ceux qUi -eo-nduifeient cette barque
îeS-chôfeS dont -ils 'avoient-befoîn.
Cé-'lïeüdâ-eft-' à la hauteur du x’i.-
degr. 2 9,- niin. de latitudefep'Oetttiriog
nale: Au Vouclièr dufoleil nous parvînmes
ënvirpn à 2. lieues 8c demie
deS’güeri-tes blanchès, â. l’eft demi
nord j 8c à là’pointé' de Monjladely
10 J an fndLeft' demi fud, à ÿ. ou 4. lieüës
dfemoüsy faifant-la- même route. Le
1 e n de niai n ie s Ma la bar s nous quité-
rent p’oürïfe réndrëlà Kaftanor.
P r ife d e ■ Nous avions de tems en tems le
poiffons. piaifjj- dù'jvbir 8c de prendre plu-
lièùrs 'fortes; de poiffons. N ous prî-
Dauphins: mes auconimencement des dauphins
' tant avec' des harpons, qu’avec des
hameçons-, ©n'attache à ceux-ci1
.‘un paq-.iet'dc petites plumes, 8c-puis
on les jette en mer au bout d’un cordeau
, qui tient à une perche. Les
dauphins qui-prennent ces petites,
plumes pour de petits poiffons Vo-
lans, dont ils fe repaiifent , volri-
, gent continuellement' ' àütoü'r du
vaifleau, jufques à ce, qu’ils foient
Poiffons ptïsi (Célis eft- d’autant moins ex-
voians. traordinaire.que c.es.petits poiffons
qui, pÇaigjnenj: les. dauphins, volent
autant qu’ils peuvent au-deifus de
la furfacedela mer, 8c le font même
affez loin , mais comme ils fere-
plongentforacntdans l’eau,les dauphins,
qtii les fuiyentfénfaififlVnt,',.
comme je ,l’ai vû ibuve’ntjt J ’eri ai
cpnferyel.3. dauis dé’l’efprit devin,
qui ëtdiênttprri^es enrôlant, furie
tillac de .notre vaifleau,,. choie fort
ordinaire.” 'Nous primes un de ces
dauphins .qui ayoic 4. pieds de long,!
& la..te1tp..gr.oîfe,de' 19;. pouces. Ils
ont le ventre jaune tacheté de bleu,
j ufq.qes.aux yeux : lé refte en eft d’un
bleu clair, avec des tachés d’tiri bleu
plus enfoncé, fur toutautotir delà
tète., , Les nageoires en font violettes
, vértçs.& blanches, avec du jatiy
ne aux éxtrémitez. Ils changent de
couletir :en mourant, 8c reffemblënt
àdeia porcelaine. Ils ont une nageoire
fu r l e doà, depuis lé col juf-
qu’à la ,queue,; une autre du milieu
du „ventre jufqu’à la queue,
deux autres,fous le corps prochejjù
col, êciihe de chaque côté de la- tête,;
la queue fourchue ;,ri e&! la pru- rase.
nellfe'ide.fceiLèntpupée dthnrcdfolÇ 1..EW&..
bla:ne-,. ayeé' unépetitethhpchëiSc de'
petitesdenrq.aAuiréfteyilasfête.dès'
mâles eft ' beaucoup plus ¡g.roffè que
celle,des femelles, 8c lis ent peu d’in-
teftins. ' 'On les mange apprêtez
comme le-caèill'au ou la merluche,ï
8c; ils’©ni le-goût afféZ cb o a , mais»
ils font plusfàcsîSrmoinshlancsque;
lecabiUau-.Hè prèmier queinousipri-.
mes -, étoit: le ! plus; grand; & l e plus.»
béait, mais je ne pusienfaireledef-..'
fein'aknt malfauk yéupc:en,ce temsh
,14. • La fièvre: me • reprit raufli;, Cad-' •
fée apparemment parlmé.trop grande
rep'îetion, a-iant un appétit ex-tra-
iordinairéen .mer-, 8c ne faifant, aucun
exercice.' Je croi même, que
'cela- ne contribua paspeu â l ’incom-
moditéide-mes yeux.. Après'..avoir
été 3. femaines en cet/état , je me
fouvins que j ’avois apporté de Hollande
un microfcope 8c de bonnes
lunettes , dopt je me fervis avanta-
geufémènt pou’r m’occuper 8c me divertir,
'8c à l’aide defquelles jedef-
finai un deees dauphins.qu’on ,trou-
yera ,au num, 189. Elles'mê fervi-
rent aufll à iire pendangja nuit, ne
pouvant dôrmir càufed’ue grande
demangeaifoü càtifèe parle Bois rouge
,8c par une chaleur extraordinaire,
qui m’.étoit reftée. dans le corps
depuis la maladie, que' j’avois eue
iGàmrôrt. Nous prîmes plufieurs-’
autres ftfrtés dé poiiïb'nsj' entrèfllëf-
ijdëls il y en avoitg qhi avô’ient uhl
pied de long:' C’ét’ôientdes'perches’
dé mer qui reffemblent, affez-à'cpl-
lës dëS' rivier'és; Les1' gens de mer
lè's nomment * pilotes! Elles ont des * Loots
rayes brunes ;8c ' bleues fur le corps kens!"
dê la’largeur d’iln poucè;,-lefq;.üèl-
lés fe fetrefliifent en approchant de
la queue, ¿c elîès fe tiehrient tbujôurs
autour du gouvernail du vaifleau..
Ôh les Voit ordinairement' accom-
pagnéèsid’un autre poiflon norrimé:
Hd/e, 8C on lés apprêté comme les'Hayes.
perchés,dé riviétfcs- J ’en ai confèr-’
vé de petites dans' des efprits, coia;
me on les trouvé au num. l ’éjoi-*,
Nous voyions aufli fouvent à côte-
te denotre vaifleau un autre poif-
fdn nommé &tmon:6û'indnftre mai-Mimitre
T t 3 rin B:ariE