i7o6.te ou l’arbre,connu fous le nom
13. oa. de Juca, que les Perfans nomment
Golie-kielie. Cette plante 3 qui vient
de Suratte, a l’odeur très-agreable
& 'forte, 8c l’on prétend qu’elle attire
les ferpens. Sa fleur aq. pouces
de long , . 8c croît par bouquets,
renfermés dans les feuilles de la
plante, qui ont 10. pouces de long;
8c cette fleur en pouffe plufieurs autres
par le milieu. J ’en ai gardé
une, dont où m’a fait préfent, laquelle
conferve fon odeur toute fei-
170S.
30. o s .
Dire&eur, les lettres que j ’avois é‘
crites à Batavia au General des Indes,
8c à mes autres amis , 8c pris
congé de lui 8c des autres officiers
de la Compagnie.
Il fe rendit fur le foir à la loge Départ
Angloife , pour aflifter à l’enterre- de G“ >-
ment de Monfieur Crorwn, Direc-ron'
teur de la Compagnie Britannique,
8c je partis en même teins pour me
rendre le même foir à Bandalie, à
3. lieuës de Gamron fur la route
à’Ifpahan, accompagné de muletier
che qu’elle eft. Elle a à 6. pou- 8c d’un feul valet; aiant fait pren-
ces de tour avec les feuilles qui dre les devans, la veille, à mon él’envelopent.
quipage. Je me remis en chemin
J e retournai le lendemain à Gant-! à 3. heures du matin, 8c avançai juf-
ron par un chemin rempli de ro- j ques au Caravanferai de Getjie
cher, dont les fentiers font fi étroits
8c fi mauvais, qu’on n’y fauroit paf-
*aïv
près une traite de 5. lieqës. Nous
y paffâmes la journée fous un arbre,
fer que fur des ânes , qui font pe- 8c nous remîmes eenn- . chemin fur le
tîts , 8c ne laifiênt pas d’aller bien foir, au travers d ’une grande plai-
vîte. Ils refiêmblent à ceux d’JE- ne, 8c allâmes jufques au Caravan-
gypte aux environs du grand Cai- ferai démoli de Korejian, à 6. lieues
re, fit: du procèdent. .
Alie-Chan, Duc ou Gouverneur Nous parvînmes fur les io.heu-
de Gamron y arriva le lendemain, j res du matin au Caravanferai de
de Gïm- au bruit du canon du Château , 8c Goer-bafergoen après une traite de
ron, ¿ es vaiffeaux, qui étoient à la rade. 4. lieuës, 8c arrivâmes le lendemain,
J ’allai lui rendre vifite, une heure à la même heure, à celuidsBiloen,
avec Mr. le Directeur 8c les
Arrivée
du G ouverneur
après,
autres officiers de la, Compagnie.
I l nous regala à la Perfanne, de liqueurs
chaudes 8c de tabac.
Deux jours après , ce Gouverneur
vint rendre la vifite à Mr. le
Direfteur, à la loge de la Compagnie,
avec une fuite de 40. perfon-
nes à cheval-, 8c 35. coureurs, entre
lefquels il y en avoit 3 0 , qui
portoient de petits drapeaux, 11 y
fut auffi régalé à la maniere du pais,
6c n’y refta pas long-tems.
Comme ce Gouverneur avoit aqui
en eft: à 5. lieuës , où nous ne
trouvâmes perfonne, non plus qu’au
précèdent, mais les païfans nous y
apportèrent des poules 8c d’autres
provifions. Cequartier-là, quicpn-
fifte en plaines pierreufes entre les
montagnes, eft fort defert. Nous y
trouvâmes fous un arbre notre petite
Caravane, qui étoit partie de
Gamron avant nous. Elle-fe remit
fen chemin le quatrième Novembre,
Sc nous la fuivîmes 3. ou 4. heures
I après, 8c arrivâmes furies 9. heures
au Caravanferai de Germoet, après
mené plufieurs mulets, de Zjie-raes, une traite de 5. lieuës. J ’y deflinai geutf
où ils devoient retourner, je prpfi- | une partie du village & un puits cou- vue.
tai de l’occafion
8c les pris; pour vert de piérre en dôme, comme on
porter mon bagage
ayant aupa- le voit au num. zq,q.
ravant fait provifion d’un cheval 8c
de toutes les chofes neceifaires , 8c
fixé mon départ au 3o.Je pris enfuitel trouvâmes l’eau de ce quartier-là
congé de mes amis, 8c duCapitai- fort mauvàife 8c falée; mais on en
ne Helnia , fur le vaifieau duquel fait provifion dans les lieux où elle
j ’étois venu, 8c auquel j’avois beau- eft bonne pour s’en fervir en checoup
Nous continuâmes notre voyage
le lendemain avec la Caravane ; 8c
d’obligation ; min. Après avoir fait encore 6.
Je donnai le lendemain, àM r.le | lieuës, 8c traverfé plufieurs plaines
nous