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ï704.vo^es' ^ ne s’ôtent jamais. ' Elles
•ip. Mai. en .ont un troifième brodé'qui leur
Habits
des filles.
fin;.}'!
tent, elles ne. diffèrent en rien des
revfanesy il. ce -n’eft cju’elles font
obligées de fe> couvrir l e . vifage de-
leuri habit, qu’elles tiennent de là
main droite, pour empêcher qu’on
i ne lçs vôye-. 'i :
• • Mais il eft.:tems de paifer aux cérémonies
couvre la gorgé,. & pafle par def-
fous. les deux autres. Il eft auiïï.at-
tachéiiir- la tête, & leur tombe par
dernere jiifques au bas dè la. robe
ou vefte.de deflus. Cette vefte eft
ordinairement debrocard d’or, doublée
de martes Zibelines. La fécondé,.
qu’elles . portent fous, celle-ci,
eft d’une étofe à fleurs, & elles en
■ont une troifième, qui ne paflë pas
les genoux. Leur chemifeeftde ta-
fetas brodé, ou de quelqu’autre étofe
riche & un peu plus courte que
la vefte de deffiisu Elles portent
fous. éela. un éalleçon , d’un beau
fatin rayé, rouge & blanc ; des bro-
-dequins à.la Ferfane & des mules
jaunes, ou rouges, car il ne leur eft
pas permis d’en porter de vertes ;
non plus qu’aux hommes. Leur
ceinture eft faite de petites lames
d’or ou d’argent cifelées,& a trois
ou quatre ¡doigts de large ; & elles
en ont une de foye, avec une boucle,
fous celle-ci. Au refte, il y
en a,qui les enrichilfent de pierreries.
: Elles ont ordinairement deux
ou trois chaînes d’or autour du col,
à une defquelles on voit de petites
boetes remplies de parfums, & des
ducats aux autres. Ces chaînes font
accompagnées d’un colier de coral,
à chaque troifième grain duquel,
elles attachent un Ample ou double
ducat. Elles ont aulïï des bralfelets
d’or , & les doigts remplis de bagues.
En été, elles portent au lieu
de la vefte fùurée, une autre vefte
plus courte & fans manches, laquel-
lors, que les Armtnimes for-’ .
f l I l fV Î n p i f f p r p n l /an SÜffiBS j ' - J .
, que ces gens-làobfer- '
vent aux naiflances, aux mariages
Sc aux enterremens.
- Lors. qu’il naît un enfant parmi'Coutu-
eux, ils ont foin de lui donner un'1”“ 01’"
parrain , & au bout de .quelques a'uxnaif-
jours, une femme porte cet enfantftnccs-
à l’Eglife pour Je faire baptife’r. ’
Elle le met entre les mains du Prêtre,
qui le plonge trois fois tout
nud dans un baquet d’eau, qui lui
feft;de:.fontS} en prononçant quelques
paroles, comme parmi nous»
Enfuñe il oint l’enfant de l’huile
fainte,à la tête premièrement,puis
à la.bouche, à l ’eftomac, au col,
aux mains & aux pieds ; après quoi
il le recouvre de fes langes, & le
porte a l’autel, ’ où. il lui. foure le
facrement dans la bouche: Cela
fait, il le pofe furies bras du parrain,
■lequel le couvre d’une étofe, dont
il lui fait préfent; enfuite de quoi
il s’en retourne, précédé de quelques
prêtres, qui ont un c-iergé &
une croix à- la main, & chantent
l’Evangile au fon de quelques inf-
trumens. Ce parrain les fuit de
cette maniere jufques à la maifort
du pere & de la mere, tenantaufll
deux cierges allumés ¡ St après avoir
remis l’enfant entre les mains, de fa
mere, il fe divertit le reftedá jour
le ne leur defeend que jufques aux avec fes parens. . Au refte où s’y
genoux. On trouvera la reprefen- fert ordinairement du même-par.
n n n l l l â m a n f — tation de cet habillement a-u, NIDOhuI-m I C I - ■■
roi.
rain pour tous fes enfans; & lors
t f i l ,, . ... a ’ 3q- u’un gemnfgaynjut nait un peu aavvaanntt llaa
-Les filles s habillent, a peu près, fête de paques, ou celle du baptêcoimtnmm
pe l1 epsc rfepmmmm easn mma—r »i Aé-eans' , ià llai are- - I — _ . 1 1 • rt , , • r -•
ferve de la coëfure; du voile qui
leur couvre une partie du vifage,
& de celui qü’elles ont fur la gorge;
de forte qu’elles ne portent que
Celui que les femmes ont autour
du col. Au refte, elles ont une bande,
ou plutôt une efpece de diadème
autour du front, brodé d’or
& d’argent, enrichi de perles» ’Enme
de la croix , on eft obligé de
le faire baptifer le jour de cette fête.
Il faut aulîi obferver qu’ïl'n’eft
pas permis à'ce parrain ni à ces proches
parens d’époufer aucuns de
ceux ou de celles de l’enfant jufques
au troiflème ou quatrième degré.
Et même lors qu’un garçon
& une Allé de diférentes familles,
ont été tenus fur les fonts par un
mê-
S E /M M E