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jw<3i, ne^-ççÇte place » dont toutes, les
k.Stft- mAfQPS font. à. quelque diftance.de
Iit> riviere , comme il paroit par la
taille dou.ee, Le Commandant étant
arrivé à la fin, nous regala d’un
verre d’eatr de ivie , & nous permit
de paffer, outre. Mous en partîmes
immédiatement, &„ arrivâmes le
irchah-4 B h H Ü dircbpigdi furUss^. ¿etu
gei. l'ÇS du matin. J'allai loger chez utj
de mes compatriotes nommé Adolphe
Bçwkwjitt:, qui m’apprit que
l.es Suedoif »voient paru depuis, peu
en ces quarriers-là., avec 3. Vaift
féaux d,e gnerré., une: ifjûte.j' deux
ga,lioces.y1& une autre: petite; P bar^
ÿqe, à défiai* de' détruire lè villa’-
gê de.Moitjègit, à ta. lietiës* delà:
■Ils en feraient: venus è bout ,f iu n 170.1.
Mefipvite,. nommé Koerepticn, qui 3-Sept,
leur fervoit de pilote, ne les en eût
détournés .en leur repréfyntant, que
cela détruiroit leur entreprife! fur
Archangel. Ils fe. rendirent en-
fuite, avec.des pavillons Andois', à
Fémbouchûré de la, riviere, pii- ils
entrèrent .avec 'leurs. galiotes, & là
petite barque: J après avoir pris tin
autre Mvfçovitep 'pourdeurfervirde
truchement, & arrivèrent lé if-,
y Suin 170.1. du Nouveau Dwiriko^
fur les fcpt heures du ibir : Mais, .
ils. fûreqt bieçi furpris ‘dé s’f troiv-
ver- faluez de quelques.' volées de
c»non , à quoï ils ne' s’étoient pas
attendus : Cela les obligea d'abandonner
une .de. leurs gaiiotes
êê la barque , & de 1e retirer dans
leurs, chaloupes.'vers; llautre ga-
liat®, qui;-avait. donné contre
terre, & êtoit. remontée fur l’eau :
Enfuite 3 ilic .s’en retournèrent à
leurs, vaiffeaux., à / l'embouchure
de. la riviere, , étant partis du
Nouveau Dip^ho à ■ m inuit, dans
unefaifon, où l’on n’y perd presque
point le 'foleil de viieV'. Outrez
de d é p it, ils déchargèrent leur
Ofllere fur le, fanal , : auquel ils
mirent le feu . 8e .aux deux villa
g e de Kaeja & de Tellietfe, dont I
le premier n’eft qu’à fépt heures de
la ville, du'même côté, & l’aütre ®
ati delà de la Mer blanche : Ils
.crqiférent encore quelques Jours en
ces quartiers-Ià s 8f puis s’ëri rètouid
nârent. • Le? Môfoovîiés ravis ' de
l^ur1 départ fe mirënê,'à-r;boire. lé
vin , qu’ils leur-' avoiëiït laiffé en •
abondance , en faifàrit iriconfii
dérément 'quelques falvcs , pouf
célébrer lëur viéteiré, lé feit p rit à .
un tonneau de poudré', qui fit fauter ks^ou?”
la ‘ meilleure' partie dit ' vaifleau j drcs-
dont quatre-MôféoiMtes furent tuez
fit ao.hleffêZ;. Les Suédois rie per-
A i dirent