x-jo^.'jaron, qui n'en eft qu’à une lieue',
ïp. Août. & nous y arrivâmes à 9.- heures , &
allâmes à un Caravanferai proche
de la ville, où nous trouvâmes un
bon puits, couvert d'une efpece de
dôme de pierre.
Situation A la pointe du jour Je me rendis
dt la ville. ^ ja v|pe ^ gj trouvai quecen’étoit
pas grand’ chofe, & qu’elle reflem-
bloit plus à un village qu’à une ville
, toutes les maifons en étant de
terre 8c éloignées les unës des autres.
J ’y obfervai deux ou trois pauvres
petites mofquées , où l’on fai-
foit le fervice. Comme cette ville
eft remplie de palmiers, ellerêffem-
ble de loin à un bois. C ’eft detous
les arbres de ce païs-là celui qu’on
Ab ondance
de
Palmiers.
y e f t im e l e p lu s , à c a u f e d e f a b e a u - 1 7 0 e .
t é & d e la b o n té -du f r u i t q u ’ i l p o r - 19- Août,
t e , le m e i lle u r d e to u t e la Perfe-,
On compte que chacun de ces ar-
bres-là y produit annuellement 7.
florins : ils portent, l’un portant
l'autre, 300. livres de fruit, 6c chaque
livré en vaut près de deux
liards. C ’eft ausfï le principal revenu
de cette ville , & ce qui la
fait fübfifter , n’aiant nul autre négoce.
Le gouvernement en appartient
au Duc de Zjie-raes, Ibrahim
Chan; mais comme ce Seigneur eft
toujours à la Cour , il y tient un
Lieutenant de R o i, ausfi-bien qu’à
Zjie-raes. Voici la reprefentation Vus'dt la
de cette ville , qui s’étend de l ’eft1®8.
à l’oueft, jufques aux montagnes.
Nous y teftâmes jufques au vingt-
& -unième, 8c y primes 8. nouveaux
porteurs , ceux qui étoient venus
jufques-là, n’aiant pas voulu palier
outre, pour porter jufques à Laer,
la malade, qui ¿toit encore fort foi*
ble. Mr. Kafiélein écrivit delà à
Gamron pour en faire venir une autre
voiture.
Nous partîmes à uneheureaprès
midi, 8c traverfâmes , au fud-eft1,
la montagne de Jaron, qui eft fort
élevée, montant 8cdefeendanttou.
jours
i
WBm
Éfg;!
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