de ceux des végétaux, et qui semblent être le terme ou
elle achève de s’affoiblir , se fond, et disparoît pour
reparoître ensuite dans la sorte de vitalité départie à
toutes les plantes. L’étude de ces dëcroissemens gradués-
de formes et de facultés est le but le plus important
des recherches du naturaliste, et le sujet le plus digne
des méditations- du philosophe. Mais c’est principalement
sur les endroits où les intervalles out paru les plus
grands, les transitions les moins .nuancées, lès caractères
les plus contrastés, que l’attention doit se porter
avec le plus de constance; et.comme c’est au milieu de
ces intervalles plus étendus que l’on a placé avec raison
les limites des classes des êtres.animés,, c’est: nécessai-
Lampetra major j Charlet.3 Ônom.f i5.3, n. 3.
Lamproie , Cours d*histoire naturelle3 tome v 7 page 284.
Lamprey, ou lamprey eel 7Willughby3 Ichthyologie, pag. io5, planch. g 3
ïifig.z.
là.Ray,3 Syn. f . 35-, n. 3.-
Joatzmo unagi, Kam pf er, Voy. auJap on, tome 1 3 plànch. 12 ., fig. 2*.
Lamproie , Fermin. Surin, page 85.
Il mustilla, Forslcaol3 Descript. anim.f. 18 .
Lamprey, Pennant, Zoologie britannique, vol. 3, page j6 7pl. 8, fig ., 1»
Lampetra, P. Jov».cJiap, 84,.page 109;
Lamproie , Rondelet3 première partie3 liy. i3 , page 3io.
Plota fl ata , par quelques auteurs.
Lampetra, lampreda kentmanni,, lampreda marina, mustela, Gesner,;
( germ.) f o l : 180 7 b >et paralip,.page 22.
Lampetra major, Aldrovande, lib. 4 , cap. i3 , pag. 539.
Ici. Jonsionr liv. 2 , tit. 2 , çhap.'37 pl. 24 y fig. 5.
Petromyzon marinus i Nau Schrift, der berl. naturf.fr. y, p. 466.
Lamproie, Valmont de.Bomare3 Dictionnaire d3histoire naturelle•.
rement autour de ces limites que l’on doit considérer
les objets avec le plus de soin, G’est là qu’il faut chercher
de nouveaux anneaux pour lier les productions nptur
relies. C’est là- que des-conformations et des propriétés
intermédiaires, non encore reconnues , pourront, en
jetant une vive lumière sur les qualités et les formes
qui les précéderont ou les suivront dans l’ordre des
dégradations des êtres, indiquer leurs relations, déterminer
leurs effets et montrer leur étendue. Le genre
des pétromyzons est donc de tous.les genres de poissonsT,
et sur-tout de poissons cartilagineux, l’un de ceux
qui méritent le plus, que nous les observions avec soin
et que nous les décrivions avec éxactitucfeipPlaéé,• en
effet, à la tête de la grande classe des poissons, occupant
l’extrémité par laquelle elle se rapproche de celle
des serpeiiS', il J ’attache à ces animaux non seulement
par sa forme extérieure et par plusieurs de ses habitudes
, mais encore par sa conformation interne, et
surtout par l’arrangement et la contexture des diverses
parties du siège de la respiration, organe dont la composition
constitue l’un des véritables caractères distinctifs
des poissons.
On diroit que la puissance créatrice, après avoir, eu
formant les reptiles, étendu la matière sur une très--
grande longueur, après l’avoir contournée en cylindre
flexible, l’avoir jetée sur la partie sèche du globe,/et
l’y avoir condamnée à s’y,traîner par des ondulations
successives, sans le secours de mains , de pieds, nii