On compte à la première nageoire dorsale trois
rayons, dont le premier est très-long, très-fort, et
dentelé par-devant '.
La nageoire dite ventrale consiste dans un rayon
très-gros et très-dur, ainsi que dans huit ou dix autres,
beaucoup plus courts,mais très-forts, et rendus comme
immobiles par la peau épaisse dans laquelle ils sont
engagés. Celle de la queue est un peu éehancrée en
croissant. La seconde dorsale et celle de l’anus renferment
presque un égal nombre de rayons, et par
conséquent paraissent presque égales.
Peut-être faudroit-il rapporter à l’étoilé un baliste
que le professeur Gmelin a nommé le ponctué qu’il
ne paraît avoir connu que par ce qu’en a écrit le voyageur
Nieuhof, et duquel il dit seulement qu’il habite
dans les mers de l’Inde, et qu’il a le corps ponctué, ou
semé de petites taches.
I L ’individu observé par Commerson avoit seize pouces, ou près d’un
demi-mètre de longueur.
II y avoit à la,seconde nageoire dorsale 26 rayons.
à celle de l’anus 24
aux pectorales i 5
et à la nageoire de la queue 12
Tous ces rayons étoienl mous, excepté le premier de la seconde dorsale,
le premier de la nageoire de l’anus, le premier et le dernier de celle
de la queue. *
* Baïistes punctatus, Linné3 édition de Gmelin*
Stipvisch, Nieuhofj Ind. 2, p. 275.