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qu’elle a la tête armée d’aiguillons, le dessus du corps
brun, semé de taches blanchâtres, et dénué de piquans,
et la nageoire de la queue divisée en deux lobes. Mais
la description qu’il donne de ce poisson n’est pas assez
étendue pour que nous puissions le rapporter à une
raie déjà bien connue, ou le considérer comme une
espèce distincte.
l a r a i e c h i n o i s e .
L a collection d’histoire naturelle que renfermoit le
Muséum de la Haje, et qui, cédée à la France par la
nation hollandoise, est maintenant déposée dans les
galeries du Muséum de Paris, comprend un recueil de
dessins en couleurs exécutés à la Chine,, et qui représentent
des poissons dont les uns sont déjà très connus
des naturalistes, mais dont les. autres leur sont encore
entièrement inconnus*. Les traits des premiers sont
rendus avec trop de fidélité pour qu’on puiss'e douter
de 1 exactitude de ceux sous lesquels les seconds sont
dessinés; et les caractères de tous ces. animaux sont
dailleurs, présentés à l’oeil de manière qu’il est très—-
aisé de les décrire. J ai donc cru devoir enrichir mon
ouvrage et la science par l’exposition des espèces figurées
dans ce recueil, et qui n’ont encore été inscrites,
sur.aucun catalogue rendu public : et parmi ces espèces^,
nouvelles pour les naturalistes, se trouve une raie à.
laquelle j ai donné le nom de chinoise, pour indiquer
le pajs dans lequel son image a été représentée pour -
la première fois, et sur les rivages duquel elle dois
avoir été observée.
Ce recueil compose une suite de dessins plus larges que hauts, réunis t -j
ensemble3 et c’est l’ayant-dernier numéro qui représente la raie, chinoise^.